Après avoir répandu des rumeurs sur la supposée transexualité de Brigitte Macron, deux femmes ont été condamnées. Suite au procès qui s’est tenu le 10 janvier dernier au tribunal judiciaire de Lisieux (Calvados), les juges ont annoncé leur sentence, ce mardi 15 février, rapporte La Dépêche.

La justice a tranché. Ce mardi 14 février, le tribunal judiciaire de Lisieux (Calvados) a donné raison à Brigitte Macron. Après le procès qui s’est tenu le 10 janvier dernier, les juges ont reconnu coupables de diffamation deux femmes à l’origine des rumeurs transphobes sur la Première dame. Comme le souligne La Dépêche, les prévenues écopent d’une amende 2000 € chacune. Se présentant comme « une journaliste indépendante », l’une d’elles affirme lors d’une interview avec une médium que l’épouse d’Emmanuel Macron est née sous le nom de Jean-Michel Trogneux. Dans sa vidéo, relayée en 2021, elle expose sa théorie selon laquelle son premier époux n’aurait jamais existé. Elle ajoute que Brigitte Macron ne serait pas la mère biologique de ses trois enfants : Laurence, Tiphaine et Sébastien Auzière. Leur mère serait alors Catherine Auzière, l’épouse de Jean-Louis Auzière qui n’est autre que l’oncle par alliance de la locataire de l’Élysée.

La « journaliste indépendante » qualifiait ses révélations de « plus grand scandale de la Ve République ». Suite aux rumeurs, Catherine Auzière s’est constituée partie civile avec la Présidente de la Fondation des Hôpitaux. Lors de l’audience, la première a déclaré non sans ironie : « En mars 1977, à la naissance d’une des filles de Brigitte Trogneux, j’étais en train d‘atterrir à Bangkok, en Thaïlande. C’est tellement absurde ! J’aurais fait trois enfants avec un monsieur qui est une dame », rapporte Actu.fr. Avant d’ajouter : « Moi qui n’ai jamais eu d’enfants et qui passe ma vie à le regretter ». Les deux accusées doivent verser 3000 euros à Catherine Auzière et son époux et 2000 euros pour les frais d’avocat.

Brigitte Macron réagit aux rumeurs transphobes

Des rumeurs que le Première dame a d’abord « regardées de loin », avant de comprendre « qu’ils étaient en train de bouleverser ma généalogie ». « C’est-à-dire qu’ils avaient changé mon arbre généalogique« , a-t-elle déclaré lors de son passage sur les ondes de RTL, en janvier 2022. « Les trois quarts de la famille, c’était bien, puis d’un seul coup, on arrive à mon frère et je suis mon frère. On touche à la généalogie de mes parents, et là, c’est impossible », a-t-elle réagi. Une prise de parole saluée par son entourage.

#RTLMatin – Brigitte Macron réagit aux fausses rumeurs transphobes dont elle a été victime : "ils ont changé mon arbre généalogique", au micro de @VenturaAlba pic.twitter.com/Y3qF5c4Icc

Dans les colonnes de Gala, de mars 2022, un proche de l’épouse d’Emmanuel Macron a déclaré : « Elle avait besoin de dire clairement qu’elle ne faisait pas ça pour elle, mais pour ses proches. Ça lui fait du bien. Et ça la conforte dans son combat pour que les réseaux et les plateformes gagnent en efficacité contre les violences en ligne ». Pour Roselyne Bachelot, Brigitte Macron a été « courageuse » : « Qu’on s’attaque à son épouse, ou à un de ses proches, et de cette façon aussi basse, aussi triviale, aussi ordurière, et qu’un certain nombre de mes compagnes de combats féministes n’aient pas dit ‘là, on arrête’… », s’est-elle offusquée dans l’émission Chez Jordan. Avant de conclure : « Je n’en ai pas parlé avec elle, parce que c’est une femme extrêmement pudique qui ne met jamais ces choses-là en avant. Je ne l’ai jamais entendue se plaindre de cela. C’est une femme courageuse ».

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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