En Alsace, ils étaient 72 à postuler mais le 9 février, ils n’étaient plus que 5 à participer aux concerts-auditions régionales à l’Espace Django à StrasbourgPales (post-punk), Naeko (hip-hop), Teklemek (global music), Flupke (electro) et Yend (musique urbaine-RNB) : ce sont les cinq groupes alsaciens en lice pour participer aux Inouïs du Printemps de Bourges. 

L’occasion pour ces jeunes artistes de se produire en public avec malgré tout, une bonne dose de stress puisque ces auditions sont les dernières avant la sélection finale dont le résultat sera annoncé le 28 février prochain.

Pour ce cru 2023 des Inouïs, ce sont près de 3500 jeunes artistes qui ont déposé leurs candidatures dans 26 antennes territoriales. Cinq conseillers artistiques nationaux et plus de 350 professionnels ont ensuite été chargés d’écouter, de débattre et de sélectionner entre 4 et 8 candidats dans chaque territoire.   

La vocation du Printemps

Révéler les jeunes talents fait partie de l’ADN du Printemps de Bourges. Dès sa création en 1977, le festival propose des “scènes ouvertes” aux artistes inconnus ou singuliers. Plus tard, elles deviendront “Les tremplins du Printemps” mais aussi “Les découvertes du Printemps” et seront intégrées officiellement à la programmation des éditions. 

En 1985, on comptait 1 à 3 antennes contre 26 aujourd’hui (antennes territoriales françaises et francophones avec Québec, Suisse et Belgique compris). Depuis les années 2000, quatre genres musicaux sont principalement représentés : le rock, la chanson, l’électro et le hip-hop. 

Un réservoir de talents

Preuve de la qualité des sélections, de nombreux artistes aujourd’hui reconnus ont fait leurs premiers pas aux Inouïs : le collectif Fauve en 2013, Christine & The Queens en 2012 ou encore Eddy De Pretto en 2017, pour n’en citer que quelques-uns. 

Prochaine étape pour les candidats, le 28 février avec l’annonce de la sélection finale. Puis la “vraie” scène. Ce sera du 19 au 22 avril au 22 Est / Ouest à Bourges.  

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