D’après des informations de Politico, dévoilées ce jeudi 2 février, le journaliste de BFM TV Rachid M’Barki est visé par une enquête interne pour des « soupçons d’ingérence ».

Ce jeudi 2 février, nos confrères de Politico ont dévoilé que le journaliste de BFM TV Rachid M’Barki faisait l’objet d’une « enquête interne sur des soupçons d’ingérence ». En charge du Journal de la nuit, le présentateur aurait diffusé à l’antenne des contenus « n’ayant pas suivi les circuits de validation habituels ». Contactée par Politico, la direction de la chaîne a signifié : « Ce journaliste est en dispense d’activité depuis le début de cette enquête et pour tout le temps de cette enquête. »

Les thèmes abordés par Rachid M’Barki ont éveillé les soupçons de la direction. Selon Le Parisien, le journaliste a évoqué sans accord préalable « le Qatar, le Soudan, et d’autres pays africains ». BFM TV souhaite identifier de potentiels complices et comprendre l’origine de ce dysfonctionnement. La direction a expliqué : « Les gens qui travaillent avec lui ont été entendus. Toutes les boucles de nuit sont en cours de visionnage pour savoir combien de fois c’est arrivé. » Aussi, elle a fait savoir qu’elle prendra toutes les mesures « juridiques, judiciaires, individuelles et d’organisation » qui s’imposent.

Des informations « intéressantes »

De son côté, Rachid M’Barki a indiqué à Politico avoir « utilisé des infos qui [lui] venaient d’informateurs » et qui n’ont « pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction ». Interrogé par Le Parisien sur ces « soupçons d’ingérence », le journaliste a estimé qu’il s’agissait de « fantasmes ». Le principal intéressé a argué que ces informations lui semblaient « intéressantes » pour les téléspectateurs. Depuis 2020, celui-ci présentait également l’émission Faites entrer l’accusé sur la chaîne sœur de BFM TV, RMC Story.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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