Bernard Giberstein, ancien résistant de la Seconde Guerre mondiale, crée la marque Dim en 1953, après avoir remarqué les bas en nylon distribués par les soldats américains pendant la guerre. Il inaugure sa société de tissage en important des États-Unis du nylon qui était, dans les années 1950, une nouvelle matière.

La marque s’installe d’abord à Troyes, pour déménager ensuite à Autun en Saône-et-Loire. Durant les premières années de son activité, la marque porte le nom de Bégy. Ce n’est qu’en 1964 que Dim, le diminutif d’un des succès de la marque, « le bas dimanche », voit le jour. Décryptage.  

L’histoire de DIM, « Le Bas Dimanche » 

Le premier grand succès de la marque Dim a été, en 1956, le bas sans couture. À l’époque, un brevet est déposé pour ce « bas dimanche ». Le succès continue au début des années 1960 avec la vente à toutes les ménagères Françaises du bas à l’unité, ainsi que celle des trois bas par paire pour avoir un bas de secours en cas d’accident.  

« Dim, c’est aussi la mode en collant. » En 1968, alors que la mini-jupe est le symbole stylistique par excellence des femmes affranchie des codes conservateurs, Dim lance les collants Tels Quels, comme accessoire de mode. Deux ans plus tard, la marque se hisse au deuxième rang mondial de la fabrication de collants.

Dans les années 1970, la marque Dim se diversifie en lançant notamment les chaussettes appelées « Dimettes ».  

1977. Un des slogans de la marque Dim est : « Les mères des filles Dim mettent des Dim aussi. » C’est ainsi que la marque propose un plus grand éventail de soutien-gorge. Les hommes ne sont pas oubliés : des slips en coton complètent les collections dès 1987.

Les bas sans jarretelles, c’est DIM 

En 1986, c’est le retour des bas, mais sans jarretelles. Dim crée les DIM’UP, ces bas qui tiennent tout seuls grâce à une bande collante placée dans la partie supérieure du bas.

Dim est une entreprise qui innove toujours : en 1993, par exemple, la marque lance les collants DIAM’S à effet ventre plat, tandis que le soutien-gorge Beautiful People, dessiné par Isabel Marant et Vannina Vesperini voit le jour en 2000. 

DIM s’adresse aujourd’hui non seulement aux femmes, mais aussi aux hommes et aux enfants, en créant notamment des maillots de bain, des vêtements de nuit, mais également des boxers pour les garçons et des brassières pour les jeunes filles.

En 2012, la marque innove à nouveau avec le lancement du collant Generous, un produit opaque amincissant allant jusqu’à la taille XXL.

Depuis 2015, DIMest une filiale du groupe de textile américain HanesBrands – aujourd’hui rebaptisé Dim Brands International depuis la cession du groupe à la société Regent L.P -.

En 2017, DIM célèbre ses 60 ans d’existence avec la campagne « Je suis Libre », réalisée par Cass Bird. L’objectif ? Renouer avec la liberté, une valeur fondatrice de la marque.

Un an plus tard, la marque de lingerie française lance une gamme sport « démocratique », mixte, portée par les égéries Laure et Florent Manaudou. La même année, le réalisateur Éric Bitoun retrace le parcours personnel du fondateur de la griffe Bernard Giberstein dans le documentaire L’homme au bas nylon. 

Aujourd’hui, un collant DIM est vendu toutes les secondes et demie en France. 

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