La chanteuse de 73 ans a été détenue par un homme qui a exigé d’elle des choses répréhensibles.

La pauvre Véronique Sanson n’avait vraiment pas besoin de ça… Cela fait maintenant plus de trois ans que la maman de Christopher Stills a été traitée pour un cancer des amygdales. Après avoir lutté contre la maladie pendant de longs mois, elle était revenue sur le devant de la scène en tant qu’invitée sur le plateau de la Star Academy en octobre dernier. Mais, lors de son grand retour, l’icône de la chanson française avait inquiété ses fans. Peinant à trouver ses mots face à Nikos Aliagas, elle semblait totalement perdue, sans parler du prompteur placé près du piano qui attestait que Véronique, jadis si flamboyante, n’était pas au mieux de sa forme.

L’invitée de l’émission C à vous sur France 5, ce 16 janvier, a aussi confirmé qu’elle « rame un peu ». Mais si, ce soir-là, elle s’efforçait de donner le change face à Anne-Élisabeth Lemoine, acceptant de revenir sur les moments phares de sa carrière, il y a fort à parier qu’elle prenait sur elle pour ne pas s’effondrer face à de terribles souvenirs.

Enfermée de force dans un studio, elle s’est en effet retrouvée aux prises avec un homme qui a exigé d’elle des choses inavouables. Comme elle vient de le raconter sur les ondes de RTL, l’ex-épouse de Pierre Palmade est revenue sur cette séquestration qu’elle peine tant à oublier.

Mais si ce producteur, un dénommé Bernard Saint-Paul, a eu à son égard un comportement des plus répréhensibles, ce dernier ne voulait pourtant que son bien. Car cet enfermement subi en 1976 lui a permis d’accoucher d’une de ses plus belles chansons, comme elle l’a expliqué : « Pour écrire Vancouver, j’avais la musique, mais je n’arrivais pas à trouver le truc exact que je voulais pour les paroles. J’ai dit : “Écoute, on laisse tomber cette chanson. J’en ferai une autre”, et il me dit non. À un moment donné, il m’a enfermée à clé dans un autre bâtiment où il y avait un studio avec un grand piano. Il m’a mis des vivres… Il m’a enfermée pendant un jour et une nuit, et je l’ai fait. »

Fétiche

Dans ce titre enregistré à Hollywood, alors qu’elle est mariée à Stephen Stills, entre alcool, drogue, et violences conjugales, Véronique y parle d’elle et de ses regrets d’avoir quitté sur un coup de tête Michel Berger : « Je chante sur des souvenirs amers… » Une confession à peine voilée, adressée au chanteur qui s’est consolé dans les bras de France Gall. Malgré tout, Véronique n’en voudra pas à Bernard Saint-Paul, qui deviendra à la suite de cet épisode son producteur fétiche…

Valérie EDMOND

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