Radiostars, Les Choses humaines, Le Sens de la fête… Depuis plusieurs années Benjamin Laverhne multiplie les rôles au cinéma comme sur scène. En 2023, il est à l’affiche de la pièce de théâtre La dame de la mer d’Henrik Ibsen (du 25 janvier au 12 mars au Vieux-Colombier) et de l’absorbant drame De grandes espérances de Sylvain Desclous (en salle le 22 mars).
Pour Marie Claire, l’acteur de la Comédie-Française évoque, entre autres et avec humour, son addiction pour le sucre, sa mère, et ses trois amantes rêvées.
Benjamin Lavernhe dans la glace
Marie Claire : Aimez-vous votre visage ?
Benjamin Lavernhe : Je m’y suis habitué, même si je me méfie du miroir. On m’a expliqué qu’il inversait le visage…
Êtes-vous un garçon ou un homme ?
Régulièrement garçon dans ma vie d’homme.
Dormez-vous la nuit ?
Beaucoup mieux que plein d’amis comédiens et comédiennes, beaucoup d’insomniaques… Je m’endors en dix minutes, mon cerveau s’arrête, je deviens con, c’est parfait.
Votre mère était-elle dominante ou soumise ?
« Un savant mélange », ou bien « un fragile équilibre », question de point de vue.
Passion Kate Winslet
Combien de drogue vous faut-il pour vivre ?
Le sucre (belle galère), le rire et des baisers.
Le plus beau regard que l’on ait posé sur vous ?
Le regard de ceux qui croient en vous plus que vous et qui, finalement, vous font croire en vous plus qu’eux. C’est clair ?
Citez trois amants et amant·es rêvé·es au cours de votre vie…
Geena Davis, Kate Winslet, Carey Mulligan…
Votre plus grand plaisir simple ?
Un thé et un carré de chocolat noir à 80 %.
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Appelez le « Benjam' »
Le meilleur conseil que l’on vous ait donné ?
Aime ! Et aussi : ne respire pas sous l’eau.
La dernière chose que vous avez bue et mangée ?
Un smoothie fruits rouges maison et de la canette (l’animal, pas le truc en aluminium), purée de potiron, céleri…
Le goût dont vous avez honte ?
Le zouk love, pas vraiment honte en fait…
Êtes-vous violent ?
Pas du tout, C’EST CLAIR PUTAIN !!?
Que ne supportez-vous pas qu’on dise de vous ?
Que j’ai les narines qui gonflent quand je joue une scène d’émotion.
Pouvez-vous prendre une photo de vous ?
Aimez-vous votre prénom ?
Je ne sais toujours pas quoi en penser… Mais les surnoms sont cool. J’aime bien Benjam’.
Sa découverte de la comédie au collège
Fuir, s’adapter ou combattre ?
S’adapter c’est le combat difficile à fuir.
La première fois où vous vous êtes sentis libre ?
La première fois que j’ai joué la comédie sur scène, en 4e au collège.
La place du sexe dans votre vie ?
Au bon endroit.
Si vous étiez une fée et que vous pouviez offrir trois dons à un enfant naissant, lesquels serait-ce ?
L’émerveillement, la compassion, le second degré.
Cette interview a initialement été publiée dans le magazine Marie Claire numéro 845, daté février 2023.
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