- FirstName est la nouvelle marque hôtelière du groupe Alboran.
- Le premier établissement a ouvert ses portes le 11 janvier, à Bordeaux, dans le quartier Mériadeck.
- « On ne parle pas d’hôtel, mais d’un lieu de vie avec 147 chambres au-dessus », explique un des associés du groupe, qui ambitionne d’ouvrir d’autres adresses de ce type dans de grandes villes de France.
Cette nouvelle adresse bordelaise confirme l’appétence des groupes hôteliers à investir des lieux iconiques et « s’ouvrir sur la ville. » Après le MamaShelter dans l’ancien bâtiment de Gaz de Bordeaux, le Renaissance dans les anciens silos des Bassins à Flot ou encore La Zoologie dans les anciens locaux de Santé Navale près de la gare, Bordeaux accueille, depuis le 11 janvier, FirstName, dans un ancien bâtiment tertiaire typique du quartier Mériadeck. Un établissement qui n’est pas qu’un hôtel mais également un restaurant, avec pour ambition de devenir un véritable spot pour les Bordelais.
« On ne parle pas d’hôtel, mais d’un lieu de vie avec 147 chambres au-dessus, et en bas c’est showtime, avec l’idée de créer une bulle d’oxygène dans Bordeaux », lance Eric Omgba, un des trois associés du groupe hôtelier Alboran, qui vient de lancer cette nouvelle marque.
« La musique est au cœur de cet établissement »
L’établissement a confié la conception de la carte de son restaurant, le Bada, au chef étoilé basque Cédric Béchade, qui apporte un soin particulier aux produits de qualité et de saison, et qui tâchera d’être présent deux à trois fois par mois. « Le midi nous proposons une viande et un poisson à 18 euros, et on retrouve le bar à tapas [œuf mimosa au caviar de Gironde, rouleau de printemps façon Caesar…] à partager, et le soir on trouve nos plats principaux à la carte », explique Ismaël Aykanat, directeur de la restauration. Parmi les plats, qui vont de 21 à 27 euros : joues de cochon prince noir de Biscay, brandade d’esturgeons fumés, chipirons tombés dans l’encre…
Le restaurant ouvert 7/7 jours, dispose de 60 couverts, avec notamment un bar à manger équipé de prises pour s’installer en mode coworking. L’immense salle créée de toutes pièces par l’agence MHNA (Marc Hertrich et Nicolas Adnet), dans un ancien passage ouvert, éclatante de lumière, est surveillée par le regard bienveillant de BadaBoum, « nounours géant clin d’œil au dogue bordelais », qui pourrait bien devenir prochainement l’un des personnages bordelais les plus instagramés.
« La musique est au cœur de cet établissement », poursuit Eric Omgba. Ainsi FirstName organise des sets de DJ les jeudis, vendredis et samedis de 20 heures à 23 heures, et un live le dimanche pour le brunch (36 euros) de 12 heures à 15 heures « Tout cela s’enrichira à terme avec d’autres artistes, des graffeurs » assure Ismaël Aykanat.
« On est tombé amoureux de ce bâtiment atypique voire clivant »
FirstName a investi un lieu emblématique de Mériadeck, à savoir un ancien bâtiment tertiaire très seventies, tout en béton comme on en trouve beaucoup dans ce morceau de ville créé de toutes pièces sous l’ère Chaban-Delmas. « On est tombé amoureux de ce bâtiment qui est charismatique, atypique, voire clivant », confirme Eric Omgba.
Un bâtiment clivant, comme le quartier et son agencement en dalles, adoré ou détesté des Bordelais. Et pas spécialement connu pour être l’endroit où on sort à Bordeaux aujourd’hui. « Je pense que cela va changer, analyse Ismaël Aykanat, car le quartier est en pleine restructuration, plusieurs établissements sont en train d’être rénovés, de nouveaux commerces vont ouvrir… Et cela reste un quartier proche du centre-ville. Le bouche-à-oreille commence à fonctionner, notamment pour notre brunch du dimanche, même si c’est surtout de la clientèle voisinage pour l’instant. »
Le groupe Alboran, basé à Bordeaux, voulait « absolument une implantation bordelaise », et vise l’ouverture d’autres établissements de ce type dans d’autres grandes villes. « Les milléniaux cherchent une certaine qualité de vie et délaissent les grosses métropoles, en premier lieu Paris, pour aller vivre dans des villes à deux ou trois heures de la capitale en TGV, assure Eric Omgba. Les usages ont changé, et FirstName a été créé pour offrir des lieux de vie, dans les villes autres que la capitale. »
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