Près de cinq ans après la disparition de son père, Izïa Higelin peine à faire son deuil. Dans une interview accordée au Monde et parue le 20 janvier dernier, la chanteuse et comédienne est revenue, non sans émotion, sur la relation très forte qu’elle entretenait avec Jacques Higelin.
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé« , a dit un jour Alphonse de Lamartine. Une phrase qui a eu une résonance particulière dans l’esprit de nombreuses personnes qui, comme Izïa Higelin, ont perdu un être proche au cours de leur vie. Depuis la mort de son père Jacques Higelin, survenue le 6 avril 2018, la vie n’a cessé de la ramener au souvenir du chanteur disparu. « J’ai l’impression que mon père et moi on s’est toujours connus. J’avais 26 ans quand il est mort et tout me le rappelle, tout me ramène à lui, un détail de la vie, une mélodie…« , a confié la chanteuse dans une interview accordée au Monde et parue le 20 janvier dernier. Cinq ans après, la jeune maman peine toujours à faire le deuil de cette figure paternelle. « J’ai vraiment du mal à faire le deuil« , a-t-elle confessé.
Auprès de nos confrères, elle est revenue sur cette « enfance extraordinaire » vécue au sein de cette famille d’artistes : « J’étais le dernier enfant et sa première fille, il était gaga. Il ne travaillait pas trop, je l’ai eu pour moi seule« , a-t-elle confié au sujet de son père. Père et fille ont entretenu une relation complice, voire fusionnelle. « On passait beaucoup de temps à la Villette, à la Cité des sciences, à la Géode (à Paris, ndlr). C’était mon meilleur copain, papa, on s’est beaucoup aimés. Il m’a mis très tôt une guitare entre les mains, puis ça a été le piano, on improvisait, on chantait. Quand il partait en tournée, il m’emmenait dans le bus avec lui. C’est lui qui m’a donné envie de faire de la scène. La scène, c’est naturel, c’est ma maison », a détaillé l’interprète de Mon Coeur auprès de nos confrères.
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Une histoire de « transmission »
Ce n’est pas la première fois qu’Izïa Higelin évoque le deuil difficile de son père. En 2020, dans les colonnes du Parisien, la chanteuse s’était déjà confiée sur le décès de Jacques Higelin, survenu quelques mois avant la naissance de son premier enfant. « Quand j’avais mon fils dans mon ventre et que mon père a disparu, il y a eu une espèce de transmission inexpliquée, chamanique. Il m’a vraiment laissé une grande force« , avait révélé la demi-soeur d’Arthur H. Et de souligner au sujet de son deuil : « C’est par vagues. Il est en moi pour toujours. Il m’accompagne, il me porte. » Un souvenir d’autant plus présent quand Izïa Higelin part se ressourcer en Corse. « Tout me ramène à lui quand je suis là », avait-elle expliqué à l’époque. Et d’ajouter : « Quand je vois mon fils jouer dans la citadelle, je me vois petite. Cette transmission, c’est fantastique. » Nul doute que Jacques Higelin veille toujours sur sa fille, mais d’une autre façon…
Crédits photos : Veeren -Christophe Clovis / Bestimage
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En 2016, Lily-Rose Depp explose au cinéma grâce à sa performance dans La Danseuse. La fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp décroche alors une nomination aux César dans la catégorie Meilleur espoir féminin. Le trophée lui échappe comme trois ans plus tard, en 2019, lorsqu’elle essuie une nouvelle défaite pour sa prestation dans L’Homme Fidèle de Louis Garrel, autre célèbre fils de. Lily-Rose Depp a encore tout le temps de décrocher un César et peut continuer son ascension.
En 2013, Izia Higelin, qui n’est autre que la fille de Jacques Higelin et Aziza Zakine, reçoit le César de meilleur espoir féminin pour sa prestation dans Mauvaise fille, film de Patrick Mille adapté du roman d’une autre fille de Justine Lévy. Il s’agit du premier rôle d’Izia Higelin.
En 1998, Emma de Caunes alors âgée de 22 ans démarre à peine sa carrière. Elle décroche un César du Meilleur espoir féminin pour son rôle dans Un frère de Sylvie Verheyde. Et déjà c’est son père Antoine de Caunes qui était chargé de présenter la cérémonie. Il a reconnu il y a quelques semaines qu’il n’en revenait pas à ce moment là.
Lola Dewaere a été nommée pour le César du meilleur espoir féminin pour « Mince Alors ! » en 2013. Fille de Patrick Dewaere et petite-fille de Mado Maurin, elle n’a finalement pas décroché le trophée.
En 1986, Charlotte Gainsbourg, fille de l’illustre Serge Gainsbourg et de Jane Birkin, obtient son premier César celui du meilleur espoir féminin pour son rôle dans L’Effrontée de Claude Miller. Elle n’a alors que 15 ans et peine à prononcer son discours devant la France émue, et son père, debout dans la salle, qui l’était tout autant. Elle a été depuis plus d’une fois nominée dans la catégorie « meilleure actrice ».
Léa Seydoux Issue d’une famille liée au cinéma, Léa Seydoux est notamment la petite-fille de Jérôme Seydoux, le président de Pathé. Elle a été nommée cinq fois pour un César, et remporte la Palme d’or au Festival de Cannes 2013 pour La Vie d’Adèle.
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