Huit ans après avoir sorti son premier EP, le chemin parcouru est exceptionnel. Laake, qui n’a jamais fait le conservatoire, est aujourd’hui un artiste international reconnu. Le secret de sa réussite ?  Avoir su marier avec talent musiques acoustiques et électroniques.

Un virtuose du piano 

Ce jour-là, Laake, de son vrai nom Raphaël Beau, pousse les portes des mythiques studios Ferber. Une fierté pour ce musicien qui n’a jamais fréquenté les cours de solfège dans sa jeunesse. « Très rapidement, à partir du collège, je savais que je voulais faire ça. Je n’imaginais pas que j’allais enregistrer dans de supers studios. Mais, par contre, je savais que je n’abandonnerai pas » se souvient-il. C’est à 7 ans qu’il découvre le piano de ses parents, une révélation. « Quand je joue du piano, je mets tout le reste de côté et je me concentre sur le moment donné. Cela me permet de lâcher-prise » explique Laake qui, sans savoir lire ou écrire une partition, est devenu un véritable virtuose. « J’ai toujours fait semblant de lire. Je faisais tout à l’oreille. Ca m’offre plus de liberté. Vu que je n’ai pas de règles, je peux faire des trucs qui ne se font pas d’habitude, qui peuvent sonner mal ou faux, mais c’est ma façon de faire les choses » confie-t-il.

Maestro aux multiples facettes 

Ne pas avoir suivi un parcours classique de musicien sera sa force. En 2015, Laake entre sur la scène française avec un premier titre 69 .

Cinq après, il fait un concert pour la chaîne Arte. Ses pairs reconnaissent son talent. Ce mélange d’instruments classiques et de techno séduit le public. Il devient incontournable. En studio ou sur scène, entouré de ses musiciens, il multiplie les casquettes : pianiste, chef d’orchestre… Un maestro aux multiples facettes. Pour Laake, tout ce qui peut désormais se passer à l’avenir « c’est que du bonus ». Il lui reste néanmoins un rêve à réaliser. Composer une musique de long-métrage. Il a déjà une proposition.

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