• Cameron Vallière représentera le Languedoc, samedi, au concours Miss France 2023.
  • « Je pensais être fatiguée, parfois un peu déprimée… D’anciennes miss m’avaient parlé d’une aventure difficile à gérer, émotionnellement. Et finalement, tout va bien ! », annonce-t-elle avant la grande cérémonie diffusée sur TF1.
  • Cette étudiante en Master de 23 ans, originaire de Nîmes, a créé sa propre marque de cosmétiques biologiques, à base de lait d’ânesse.

Son prénom, Cameron Vallière le tient de l’actrice américaine Cameron Diaz, que ses parents adoraient, lorsqu’elle est née, il y a 23 ans. Et si, samedi, c’était Cameron à tout prix ? Cette Nîmoise, étudiante en Master, représentera le Languedoc, au concours Miss France 2023, sur TF1. Cette sportive, passionnée de mode et entrepreneuse, s’est lancée corps et âme dans l’aventure, depuis qu’elle a enfilé l’écharpe régionale, le 5 août, à Beaucaire (Gard). Miss Languedoc s’est confiée à 20 Minutes, à quelques heures du show.

Miss France, c’est comme vous l’imaginiez ?

C’est encore mieux que je ne l’imaginais ! Je pensais être fatiguée, parfois un peu déprimée. D’anciennes miss m’avaient parlé d’une aventure difficile à gérer, émotionnellement. Finalement, tout va bien ! J’en profite à 1.000 %, je suis très heureuse de mon aventure.

Vous êtes la préférée de Delphine Wespiser, Miss France 2012 !

J’ai vu ! Elle est adorable. Diane Leyre [Miss France 2022] qui la connaît, m’a dit qu’on se ressemblait un peu. C’est peut-être pour ça qu’elle m’aime bien, je ne sais pas ! (Rires).

Vous êtes d’ailleurs parmi les candidates favorites. Cela rajoute-t-il un peu de stress ?

Non, au contraire ! Je suis très heureuse. Ça me donne encore plus de niaque !

Comment vous êtes-vous retrouvée au concours Miss France ?

En 2019, Lola Brengues, qui était alors Miss Languedoc-Roussillon, est venue me chercher. J’avais, pour elle, le profil pour intégrer le concours. Le comité régional m’a contactée, j’ai participé à l’élection, et j’ai terminé première dauphine de Miss Languedoc-Roussillon. Et cette année, on m’a rappelée. J’ai hésité, au début. Je me suis: « Je retente? Je ne retente pas? » Car, entre-temps, j’ai créé mon entreprise, j’ai intégré un Master… Lier les trois, cela me paraissait un peu compliqué. Finalement, j’ai réussi à bien gérer mon temps. J’ai accepté. Et j’ai été élue Miss Languedoc-Roussillon.

Miss Languedoc, lors du test de culture générale, en Guadeloupe.

Quelle est cette entreprise, que vous avez créée ?

Ça s’appelle Alba Paris, et c’est une entreprise qui fabrique des cosmétiques biologiques, à base de lait d’ânesse. Je suis auto-entrepreneuse. Tout est prêt, les produits n’attendent plus qu’à être lancés, mais avant, j’attends, bien sûr, le résultat de Miss France.

Quoi qu’il arrive, votre marque bénéficiera d’une grosse exposition…

Oui, évidemment. Dans le meilleur des cas, je deviens Miss France, et sinon, j’aurais de toute façon acquis une formidable visibilité, notamment sur les réseaux sociaux.

Votre marque sera une marque biologique. Est-ce un mode de vie, pour vous ? Vous êtes également adepte du shopping de seconde main.

Oui ! J’ai un Master en psychologie sociale et environnementale, ça m’a beaucoup sensibilisée à cette cause. L’objectif, c’était d’essayer de trouver des moyens pour faire changer les mentalités, et que l’on prenne, enfin, l’écologie en compte. C’est très compliqué, car, malheureusement, bien souvent, c’est une cause qui gonfle les gens. Mon Master m’a incitée à adopter un mode de vie un peu différent. Et j’achète, notamment, en effet, beaucoup de vêtements de seconde main. J’ai remporté, l’année dernière, un start-up challenge, qui consistait à communiquer autour d’un club d’échanges de vêtements, à Nîmes, Eveyeko. Ça m’a beaucoup intéressée, je suis entrée dans le club. Sinon, évidemment, j’achète beaucoup sur Vinted, et j’échange des vêtements avec des copines.

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