Les Trans Musicales, se sont souvent des histoires de mariages. Des alliances le plus souvent très heureuses, comme celle qu’a nouée la chanteuse espagnole de flamenco Rocio Marquez avec le DJ Jerez Santiago Gonzalo alias Bronquio. Leur dernier album Tercer Cielo, explore de nouveaux territoires sonores où se mêlent la voix claire et puissante de l’une et la galaxie électroacoustique de l’autre.

France 3 Bretagne

L’aventure a démarré par le remix d’un premier titre. « J’aimais beaucoup Bronquio parce qu’il m’apparaissait très flamenco dans l’univers de l’électro, raconte l’artiste espagnole. Il me semblait que son attitude, ce côté très hard core chez lui, c’était une énergie très proche du flamenco. Une vibration du corps avec beaucoup de similitudes qui m’ont interpellée. »

Rocio Marquez et Bronquio ont su former un pont entre hier et aujourd’hui. C’est sur la scène du Parc expo de Rennes qu’ils ont présenté pour la première fois en France leur album Tercer Cielo. C’était le 9 décembre, le jour même de sa sortie.   

Ils viennent d’Italie, d’Angola, de Grèce

Musiques buissonnières et sonorités hybrides, c’est un peu la signature des Trans Musciales dont la programmation s’éfforce de dénicher des talents à travers le monde. A l’image des musiciens du groupe Ayom. Ils viennent d’Italie, d’Angola, de Grèce, emmenés par la chanteuse et percussionniste brésilienne Jabu Morales, pour une musique aux influences métissées, reliant les deux rives de l’Atlantique.

Un mélange des genres revendiqué par les membres d’Ayom.« Quand on compose de la musique, on ne pense pas à ce que nous faisons, explique l’un des percussionnistes du groupe Timoteo Grignani. On crée des sons à partir de la réalité, à partir des sons que nous avons dans la tête, il y a nos origines. Quel que soit l’endroit où nous vivons, en Europe aujourd’hui, pour nous tous, nous créons nos musiques à partir de nos racines. »

Beaucoup d’organisateurs de festivals de musique du monde nous ont dit que les Trans Musicales étaient une référence. Beaucoup de programmateurs viennent ici car les groupes ne sont pas célèbres mais ce sont des groupes intéressants. Quand on a dit à nos amis qu’on venait ici, ils nous ont dit c’est le meilleur festival en Europe. Bonne chance, c’est super !

accordéoniste

Sur scène, Ayom a tenu toutes ses promesses. Il faut dire que ses rythmes sont faits pour donner des fourmis dans les jambes et embarquer le public. En témoignent les corps transportés qui se déhanchent. « C’était hyper dynamique on a hyper bien dansé, c’était exotique. Franchement c’était super, » raconte une spectatrice. « Je ne connaissais pas les artistes, témoigne un autre. Je suis venu ici pour découvrir. Plutôt bonne ambiance, on va continuer. » Joli moment de partage et de joie communicative comme sait les provoquer ce festival.

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