Ce lundi 21 novembre, Ludivine Sagnier présentera au Théâtre de la Ville de Paris Consentement, un seul-en-scène bouleversant adapté du livre éponyme de Vanessa Springora, paru en janvier 2020. Dans Libération, l’actrice se confie sur ses débuts au cinéma et son regret d’avoir longtemps été un “objet de fantasme”.

Ludivine Sagnier se dévoile comme rarement, sur la scène du Théâtre de la Ville de Paris. À partir de ce lundi 21 novembre, l’actrice interprète, seule en scène, Consentement, le témoignage vibrant écrit par Vanessa Springora en 2020, à propos de sa relation avec l’écrivain Gabriel Matzneff. À cette occasion, la comédienne de 43 ans s’est fait tirer le portrait par Libération. Son rapport à l’image, le mouvement #MeToo, sa compréhension de l’œuvre… La compagne de Kim Chapiron se livre et revient sur les premières années de sa carrière. Elle évoque ainsi son rôle, à 24 ans, dans le thriller psychologique Swimming Pool.

“Je n’avais pas ce désir d’être un objet de fantasme. Julie, c’était un personnage que j’avais composé avec un coach. J’avais fait des UV, je portais de faux cheveux, etc.”, précise-t-elle. Malheureusement, ce costume de blonde sexy bronzant au bord de la piscine lui a longtemps collé à la peau. “C’était comme être le Joker. Alors que je suis super timide, que je ne me mets jamais topless sur la plage, j’avais réussi à jouer ce genre de filles que je n’étais pas du tout. Mais les gens se sont dit : ‘OK, elle est comme ça, elle, c’est la Bimbo d’Ozon qui se fout à poil’”, regrette Ludivine Sagnier dans le quotidien.

Ludivine Sagnier, porte-voix des victimes “d’inceste, de pédophilie”

Alors qu’elle s’apprête à jouer une femme sous l’emprise d’un célèbre homme de 36 ans son aîné, cette dernière dénonce ainsi l’hypersexualisation des jeunes femmes au cinéma. Des réalisateurs ont évidemment reconnu le talent de Ludivine Sagnier par la suite. Aujourd’hui, son incarnation de Consentement lui permet de “soutenir” et de porter la voix des femmes qui souffrent et ont souffert d’une relation malsaine comme Vanessa Springora. “Ce n’est pas un récit tire-larmes ou chargé de colère, remarque Ludivine Sagnier. Ce sont les mots d’une personne qui s’est reconstruite”, insiste-t-elle dans Libération. “La pédophilie, l’inceste, ce sont des sujets qui me touchent de très près. Dans mon entourage”, confie-t-elle par ailleurs.

Crédits photos : MPP / Bestimage

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