La procédure suit son court. Lundi 14 novembre 2022, le roi Charles III a fait une demande officielle auprès du Parlement britannique afin de modifier les lois de régence de 1937 à 1953 concernant les membres de la famille royale qui peuvent le remplacer en cas d’incapacité à régner ou de déplacement à l’étranger.

Depuis le mois d’octobre, ministres du pays et hauts fonctionnaires du palais travaillent sur cette première réforme constitutionnelle du règne du souverain.

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Remplacer Andrew et Harry par Anne et Edward

« Pour assurer l’efficacité continue des affaires publiques lorsque je ne suis pas disponible (…) je confirme que je serais très satisfait, si le Parlement le jugeait opportun, que le nombre de personnes qui pourraient être appelées à agir en tant que conseillers d’État […] soit augmenté pour inclure ma sœur et mon frère, la princesse royale et le comte de Wessex et Forfar, qui ont tous deux déjà assumé ce rôle », a-t-il formulé dans un message signé de sa main et lu en séance de la chambre des Lords selon The Independant.

À ce jour, sa femme et reine consort Camilla Parker-Bowles, ses fils William et Harry, son frère Andrew et la fille de ce dernier, Béatrice, tiennent ce rôle de conseiller d’État. Mais le souverain espère ne pas avoir à faire appel à deux d’entre eux, pour diverses raisons d’image. Au lieu de retirer les princes Andrew et Harry de la liste, Charles III a opté pour l’ajout de suppléants, demandant au Parlement que sa soeur, la princesse Anne et l’un de ses frères, le prince Edward, puissent le remplacer.

L’affaire Epstein qui salit l’image de la Couronne

Charles III évince son propre fils Harry, qui a quitté la famille royale en 2020 et qui entretient des relations tendues avec les reste de la famille, car celui-ci vit désormais aux États-Unis avec sa femme Meghan Markle et leurs enfants Archie et Lilibet.

Également écarté du protocole, et plus seul que jamais depuis la mort d’Elizabeth II en septembre dernier, le petit frère du roi, le prince Andrew, est devenue persona non grata à cause de ses déboires judiciaires. Celui qui était considéré comme l’enfant préféré de la reine est impliqué dans l’affaire Epstein, étant un proche du milliardaire américain décédé après avoir été inculpé pour être à la tête d’un réseau de prostitution international de jeunes femmes mineures. Dans le cadre de ce trafic, le prince Andrew a été accusé d’avoir violé une ancienne militaire américaine, Virginia Giuffre, avec qui il a scellé un accord financier pour abandon de poursuites.

Selon l’analyse d’un expert royal, cité par le Daily Mail, « Harry et Meghan seraient absolument furieux » une fois la loi modifiée. 

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