Invitée de C à vous, sur France 5, ce jeudi 27 octobre, l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a revu les images de sa passation de pouvoir avec Olivier Véran en février 2020. De quoi la faire fondre en larmes.

Plus de deux ans après avoir quitté le gouvernement pour livrer la bataille des municipales, à Paris, Agnès Buzyn en pleure encore… Alors que l’ancienne ministre de la Santé était l’invitée de C à vous sur France 5 ce jeudi 27 octobre, le chroniqueur Nicolas Poincaré lui a proposé de revoir des images de sa passation de pouvoir avec Olivier Véran le 17 février 2020. Elle y apparaissait bouleversée, ne pouvant retenir ses larmes. « Quitter ce ministère, vous l’imaginez, c’est un déchirement », avait-elle lancé à l’époque en pleurant. Deux années plus tard, l’émotion est toujours palpable du côté de l’ancienne ministre de la Santé, qui a depuis été mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » pour sa gestion du Covid. En retour plateau, Agnès Buzyn a, de nouveau, pleuré.

Elle s’est ensuite expliquée sur l’énorme revirement de situation qui avait eu lieu en seulement quelques jours. « J’explique pendant toute la semaine que je n’irai pas aux municipales. Et arrive un cataclysme pour la majorité (l’affaire Griveaux, ndlr) ou plutôt le battement de l’aile de papillon, qui moi m’a quand même un peu mis ma vie en l’air« , a-t-elle lancé face à Anne-Élisabeth Lemoine. « Je passe 48 heures d’enfer avec des coups de téléphone. On me donne tous les arguments de la Terre, vous pouvez interroger les ténors de la majorité pour leur demander ce qu’ils m’ont dit cette semaine-là », a poursuivi Agnès Buzyn.

Elle ne voulait pas quitter le ministère de la Santé

« Vous ne pouviez pas dire non puisque c’était si grave ? », l’a questionnée Nicolas Poincaré. La principale intéressée affirme qu’elle aurait proposé un entre-deux, mais qui n’a pas été retenu. « J’ai dit : ‘Vraiment, s’il faut que j’y aille, j’irai, mais je reste au ministère' », a-t-elle expliqué. « Et on n’a pas voulu, ça vous a été refusé », a complété Anne-Élisabeth Lemoine. « L’arbitrage n’a visiblement pas été le même pour Édouard Philippe ou Gérald Darmanin, voilà ! », a ajouté l’ancienne ministre de la Santé en sanglotant.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture France 5

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