Le meurtre de la jeune Lola a remué la France entière.

Vendredi 14 octobre 2022 au soir, le corps sans vie de cette fillette de 12 ans, ligotée et recroquevillée, a été retrouvé par un sans-abri, couvert par des tissus dans une malle en plastique. L’objet avait été déposé dans la cour intérieure de son immeuble, rue Manin, dans le XIXe arrondissement de Paris.

La meurtrière présumée, Dahbia B., a été mise en examen pour le meurtre et le viol de Lola et placée en isolement dans le quartier de la maison d’arrêt des femmes de Fresnes (Val-de-Marne). Aux enquêteurs, cette femme née en 1998 a décrit des scènes de viol et de barbarie qu’elle aurait perpétrée sur la fillette, avant de nier les faits.

Menaces et coups

Mardi 25 octobre 2022, au lendemain des obsèques de la jeune victime, le service Police-Justice de BFMTV a révélé que la principale suspecte de ce sordide fait-divers a été visée par une main courante en 2019.

Le 31 juillet de cette année-là, la femme en situation irrégulière a menacé et agressé deux secrétaires d’un cabinet médical situé au nord de Paris.

Des vidéos filmées à l’époque avec un téléphone portable, et que BFMTV affirme avoir visionné, montre Dahbia B. se disputer vigoureusement avec les deux professionnelles, à la fin de sa consultation. La patiente refuse de régler les soins qu’elle vient de recevoir car elle ne les avait pas réclamés.

D’après le témoignages des deux secrétaires médicales relayés par la chaîne d’informations, Dahbia B. les auraient frappées. Jusqu’à avoir le corps couvert de bleus pour l’une d’elle, mise en arrêt par un médecin pour accident du travail.

Cette dernière a rendu les coups à la patiente agressive, ce qui lui a fait perdre son emploi, précise le média d’informations en continu.

« Je vais revenir, vous ne savez pas de quoi je suis capable », aurait lâché Dahbia B. en quittant les lieux. Avant de revenir avec un ami qui a réglé une partie des soins.

Une main courante déposée

À l’époque des faits, les deux femmes agressées ont déposées une main courante, par crainte que la patiente revienne et agisse de manière plus violente encore, comme sa menace le laissait entendre.

La meurtrière présumée de Lola était en effet revenue accompagnée d’un ami, qui avait fini par payer une partie des soins. Les deux secrétaires médicales ont à l’époque déposées une main courante, pour, disent-elles, garder une trace, de peur que Dahbia B. revienne et ne mette sa menace de représailles à exécution.

L’information judiciaire ouverte par le parquet de Paris pour les chefs de « meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie », « viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie », et « recel de cadavre », doit établir les antécédents judiciaires de la suspecte principale et sa personnalité. Cette agression devrait donc être étudiée.

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