• L’association Musée Replay présente l’exposition « Retro Race », qui met à la disposition du public des jeux de voiture sur d’anciennes consoles, à Cap Sciences à Bordeaux.
  • Une vingtaine de postes permettent de retomber en enfance ou de partager ses souvenirs avec ses proches.
  • Des consoles remontant aux années 1970, des bornes d’arcade et autres curiosités « antiques » attendent d’être reprises en main, jusqu’au 13 novembre.

Un voyage dans le temps, au volant d’une borne d’arcade ou d’une manette vintage, est proposé aux visiteurs par l’association Musée Replay, à Cap Sciences, à Bordeaux, jusqu’au 13 novembre. Une vingtaine de postes à jouer ont été installés avec soin par l’association, certaines proposant des consoles remontant aux années 1970. A chaque fois, des panneaux explicatifs servent de guide pour commencer à jouer. « Les règles de ces jeux de voiture ont l’avantage d’être simples, on n’a pas besoin de trop se prendre la tête », souligne Olivier Boisseau, le fondateur de Musée Replay, qui connaît les engins par cœur et guide avec plaisir les visiteurs. « Il y a toujours eu des jeux de voiture, sur toutes les consoles », raconte-t-il. Dans sa caverne d’Ali baba, l’association avait l’embarras du choix pour préparer l’expo.

Se laisser prendre au jeu, à tout âge

Sur l’écran de la console Vectrex, tout en hauteur, on découvre quelques lignes de fuites et des points lumineux pour seul décor.  « A l’époque (elle est sortie en 1982), on y découvre des rotations, des zooms et de nouveaux mouvements possibles, décrypte Olivier Boisseau. Vendue avec un écran intégré et une poignée, elle permettait aussi de l’emmener dans sa chambre. » Un énorme avantage pour ne pas dépendre de l’écran de télé familial.

Une borne d’arcade, avec deux volants, trône à l’entrée de l’exposition. Elle a été entièrement remise en état par l’association. « On a désossé une télé pour restaurer la borne, imprimer en 3D des éléments et on a aussi récupéré des composants un peu plus modernes », décrit le fondateur de Musée Replay. Il met aussi en avant l’Autorace, le premier jeu électronique portable. « Dans les années 1975, c’était incroyable », s’enthousiasme-t-il. Une LED rouge se déplace sur trois lignes et doit éviter les autres points rouges, qui symbolisent des voitures.

Parmi les familles qui viennent découvrir l’expo, on entend souvent : « Viens, je vais te montrer à quoi je jouais quand j’étais petit ! » L’avantage, c’est qu’à tout âge – même les plus jeunes, qui n’ont connu que la Switch ou la PS4 – les visiteurs se laissent facilement prendre au jeu.

Les plus connaisseurs apprécieront le travail de jeunes passionnés russes, connus sous le nom de Zosya, qui se sont amusés à développer, aujourd’hui, un jeu compatible avec de vieilles consoles, disposant de très peu de mémoire et de puissance. « L’intérêt, c’est le challenge technique, on sait programmer, mais on essaie de faire des choses chouettes, avec beaucoup de contraintes », explique Olivier Boisseau.

Dès l’été prochain, le matériel de Musée Replay sera de nouveau mis en valeur lors d’une grande exposition à Cap Sciences.

Musée Replay à la recherche de partenaires

L’association, qui porte un projet de musée du jeu vidéo et plus largement de l’informatique, est toujours à la recherche d’un local pérenne pour ses nombreuses pièces de collection. Elle travaille à développer son projet de musée, qui serait le premier en France, et cherche en ce sens de nouveaux partenaires.

Source: Lire L’Article Complet