L’ancien Premier ministre Édouard Philippe doit faire face à une épreuve lundi 24 octobre. En amont, il a donné consigne à ses proches et son avocat de ne pas s’exprimer dans la presse sur ce sujet brûlant.
Journée difficile pour Édouard Philippe. Lundi 24 octobre, l’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron est convoqué devant les trois magistrats instructeurs de la Cour de justice de la République (CJR) pour sa gestion de la crise de la pandémie du Covid-19. Une épreuve dont Édouard Philippe refuse de parler publiquement. Ne répondant à aucune question des médias sur le sujet, il aurait également donné la consigne à ses proches de ne pas en parler à la presse, même anonymement. Nos confrères de Paris Match, qui ont voulu questionner son avocat Me Emmanuel Marsigny sur le sujet, expliquent que ce dernier « n’a pas souhaité faire de commentaire ».
Édouard Philippe risquait d’être mis en examen sur ce dossier. Selon Le Canard Enchaîné, l’ancien Premier ministre était persuadé que cela serait le cas. Finalement, après avoir été entendu par la Cour de Justice de la République mardi 18 octobre, il a été placé sous le statut de témoin assisté. Un statut juridique pour lequel le soupçon de culpabilité est moins fort que pour la mise en examen. Mais cette bonne nouvelle n’aura pas suffi à sortir Édouard Philippe de son silence.
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Que reproche la justice à Édouard Philippe ?
Selon Le Parisien, Édouard Philippe risquait d’être mis en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « abstention volontaire de combattre un sinistre ». Les magistrats de la CJR veulent comprendre pourquoi le gouvernement d’Édouard Philippe n’a mis en place une cellule interministérielle de crise qu’en mars 2020, alors que les premiers cas de Covid-19 sont arrivés en France début janvier 2020. Ils veulent aussi mettre au clair le rôle de l’ancien Premier ministre sur le sujet du ravitaillement de la France en masques, le sujet des délais de mise en place de protection des soignants et des travailleurs exposés au virus, et celui du maintien du premier tour des élections municipales, à la veille de l’annonce du confinement total par Emmanuel Macron. La saisie de la CJR fait suite aux milliers de plaintes déposées sur le sujet de la gestion de la crise sanitaire. Les magistrats n’ont cependant retenu que vingt-trois des très nombreuses plaintes.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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