Il nie toujours les faits et insiste, sa partenaire était consentante. Pourtant, depuis début novembre 2021, Ary Abittan fait l’objet d’une plainte pour viol, il a également été mis en examen.
Une femme se dit victime d’une pénétration anale violente et non désirée de sa part dans la nuit du samedi 31 octobre de la même année, après un premier rapport, lui, consenti.
La plaignante toujours traumatisée
D’après les révélations du Journal du Dimanche le 14 octobre 2022, l’acteur de 48 ans aurait été confronté à cette femme dans le cadre de l’enquête en cours. Lors de son audition devant le juge, il se serait défendu : « J’ai toujours été prévenant avec les femmes, à l’écoute. J’ai toujours été un garçon généreux avec les femmes. Je consomme, mais toujours de manière authentique et vraie. »
La plaignante, elle, affirme qu’Ary Abittan a été « brusque », qu’il l’aurait claquée ou même étranglée. Elle dit avoir crié et avoir demandé à Ary Abittan d’arrêter. Sans succès. Son avocat avait révélé qu’elle s’était vue prescrire un total de dix jours d’ITT.
Le JDD précise ainsi qu’un médecin d’une unité médico-judiciaire a constaté plusieurs lésions corporelles au niveau de ses parties intimes quelques heures après les faits. La victime présumée souffrirait également d’un syndrome post-traumatique sévère.
Sur le plateau de l’émission Touche pas à mon poste sur C8, le chroniqueur Gilles Verdez et l’ancienne journaliste people Myriam Palomba ont donné des détails de la confrontation entre l’accusé et sa plaignante, citant une source proche du dossier : « Ary Abittan s’est excusé auprès d’elle pour la violence de l’acte, et pour les séquelles physiques et psychiatriques qu’il a causées. »
« La plaignante ne va pas bien (…) Elle ne s’est toujours pas remise de cette affaire », ajoute Myriam Palomba. Son avocat n’a pas souhaité réponse aux questions des chroniqueurs. « Elle voulait cette faire confrontation le plus tard possible car elle craignait qu’en face d’Ary Abittan son témoignage ne soit fragilisé », précise Gillez Verdez.
Ary Abittan visé par d’autres témoignages
Toujours selon le JDD, deux autres femmes ont témoigné auprès des enquêteurs durant l’été. La première, qui ne souhait pas porter plainte, décrit une agression sexuelle qui serait survenue lors d’une tournage. Alors qu’elle se tenait derrière un paravent en sous-vêtements, Ary Abittan lui aurait soudainement touché le corps, dont les seins : »Il avait les yeux rieurs. Il me touchait partout, on aurait dit qu’il avait mille mains. » Lorsqu’elle le repousse et exprime son refus, celui-ci aurait « vrillé » dit-elle, avant de l’insulter : « Ouais ok zéro humour on va bien se marrer avec toi, connasse. »
L’actrice anonyme dénonce aussi une autre scène durant laquelle son confrère accusé aurait tenté de glissé son pied dans son entre-jambe. Ulcérée, elle se serait disputée avec le comédien, qui niait en bloc, avant de se faire sermonner par le producteur du film qui lui aurait dit de « se calmer » face à Ary Abittan, ce « nouveau Bourvil ».
L’autre femme décrit un comportement trop « bestial » et « brusque » de l’acteur, alors qu’il a tenté d’avoir une relation sexuelle avec elle. Ce qu’elle aurait décliné.
En février 2022, plusieurs femmes, dont certaines seraient ses maîtresses, témoignaient anonymement dans les pages de Paris Match, décrivant Ary Abittan comme un homme au sentiment d’impunité et qui s’agace facilement lorsqu’on se refuse à lui.
« Il se permet des regards impudiques, des gestes inappropriés, inconfortables, voire des propos déplacés. (…) Quand on ose s’opposer à ses avances, il devient grossier, il vrille », assurait l’une d’elles.
Après son inculpation pour viol, Ary Abittan a été remplacé du casting de la série polar courte de M6, L’Homme de nos vies, mais aussi écarté de l’avant-première du film L’amour c’est mieux que la vie dont était à l’affiche. Son one-man-show Pour de vrai a également été annulé.
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