Jamel Debbouze, invité sur le plateau de "Quotidien" lundi 17 octobre, s’est montré solidaire des salariés des raffineries Total Énergie qui mènent depuis plusieurs semaines une grève pour obtenir une réévaluation de leurs salaires.
Jamel Debouzze soutient les grévistes
Sur le plateau de l'émission, il a justifié sa prise de position favorable au mouvement de grève qui a entraîné des files d'attente monstrueuses aux pompes à essence avec, en prime, des scènes de bagarres, d'insultes et des situations lunaires avec des automobilistes égoïstes remplissant plusieurs bidons d'un coup.
"Dans les années 1970, ou encore à l'époque où j'étais en mesure de comprendre, quand j'étais à Trappes, il y avait une vraie misère. Mais j'ai le sentiment qu'elle est plus profonde aujourd'hui", a introduit le comédien en préambule.
Puis interrogé sur la taxe sur les superprofits par Yann Barthès, le mari de Mélissa Theuriau a répondu en évoquant un pays "mal rangé". Et de poursuivre : "On a l'impression qu'il y a des gens qui sont de plus en plus riches et on a le sentiment qu'il y a un manque de considération. Quand on voit les profits d'une entreprise comme Total [près de 5 milliards de bénéfices pour le premier trimestre 2022, rapporte le journal Libération, ndlr], quand on voit afficher ses profits, on se dit que c'est naturel de partager".
Le papa de Léon, 13 ans, et Lila, 11 ans a conclu en affirmant son soutien aux salariés Total en grève. "Et on est tous vraiment vénère de faire la queue mais on comprend aussi la situation de ces salariés et on est de tout cœur avec eux. On est le cul entre deux chaises, mais on est solidaires", a-t-il assuré.
Pénurie d'essence : à quand le retour à la normal ?
Alors qu'il est encore compliqué de se fournir en essence à plusieurs endroits du pays, quand faut-il espérer un retour à la normal ? "Pour débloquer la situation, ce dernier compte sur deux leviers. La réquisition des personnels grévistes dans les raffineries, d'abord, comme cela a déjà été fait. Le déblocage de certains stocks stratégiques par ailleurs", précisait Midi Libre le 16 octobre. "Est-ce que cela sera suffisant pour un retour à la normale dans le courant de la semaine prochaine ? La remise en marche des raffineries, même en cas de levée de la grève, pourrait prendre plusieurs semaines", ajoutent nos confrères.
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