• Samedi, le château des Vives-Eaux à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) accueillera une nouvelle saison de Star Academy.
  • 20 Minutes a visité les nouveaux décors, du théâtre à la salle de danse en passant par la cuisine jeudi.

Le compte à rebours est lancé et il n’y a pas minutes à perdre. Samedi soir, le château des Vives-Eaux à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) rouvrira ses portes à la Star Academy pour une nouvelle saison sur TF1. Ce jeudi matin, plusieurs médias, dont 20 Minutes, ont été conviés à inspecter les travaux (presque) finis. L’heure est aux derniers coups de peinture, à l’installation des revêtements des sols et à aux ultimes montages de meubles.

Les équipes s’activent depuis le mois de mai pour faire revivre le site. Le propriétaire des lieux avait fermé la grille en 2007 et avait tout laissé à l’abandon, ne s’occupant que de l’entretien du parc. Il y avait donc un sacré boulot à abattre pour ravaler les ravages du temps.

« Nous sommes locataires, le propriétaire a son mot à dire, mais il n’a refusé aucun des aménagements que nous avons proposés, nous informe Jean-Louis Blot, le directeur d’Endemol qui assure la visite guidée. Nous aurons l’obligation de tout remettre en l’état à la fin de la saison, même dans le cas où il y en aurait une nouvelle. » Bien inspirée, la production a installé dans la plupart des pièces de « faux murs » qu’il suffira de déconstruire pour laisser apparaître les parois d’origine.

Des couleurs apaisantes, sauf dans la salle de théâtre

Le tour commence dans l’une des dépendances. Dans le bureau du directeur de Star Academy, Michael Goldman, qui fait aussi office de salle des profs, le bleu ardoise domine sur les murs. Il se marie bien au mobilier en bois et aux sièges en similicuir brun. « Star Academy a longtemps eu une esthétique très flashy. Là, les codes couleurs sont différents, chaque pièce a son identité », souligne Jean-Louis Blot. Le changement de mood board se confirme tout au long du parcours : les couleurs apaisantes prennent le dessus, les meubles et accessoires complétant le décor ne dépareilleraient pas dans un magazine de déco.

Le bureau du directeur Michael Goldman...

Le rouge vif reste cependant de mise dans la salle de théâtre. Un rideau, des tentures, une scène et trois rangées de fauteuils écarlates ont été installés dans l’une des orangeries autrefois utilisée, sur deux étages, par les équipes de la production. Pour cette nouvelle disposition, un étage a été supprimé afin d’agrandir la hauteur sous plafond. Dans le passé, la salle de théâtre était située en sous-sol. Elle n’était plus exploitable.

Un plan B pour la salle de danse

La charmante verrière qui était autrefois réservée aux cours de danse n’était pas non plus utilisable, la faute a des carreaux détériorés. Pour l’anecdote : elle a été conçue par Gustave Eiffel mais, lors de l’émission, son architecture était en partie cachée par des parois. La production s’est repliée en catastrophe sur une structure en préfabriqué montée à deux pas de l’aile droite du château. Ce jeudi, il restait à installer le chauffage et le linoléum. « Pour que cela soit plus chaleureux à l’écran, on a habillé les murs de bois et de néons », fait remarquer Jean-Louis Blot.

A deux pas de là, la deuxième orangerie a choisi des couleurs estivales, jaune et orangé, pour former le cocon où les élèves pourront répéter. Un piano, une batterie et des guitares les y attendent. Au mur, des photos d’anciens staracadémiciens chantant en duo avec les stars françaises et internationales les mettront dans l’ambiance.

Direction le château. A droite, directement en entrant, on trouve la cuisine. Le rose pastel et le vert se font voler la vedette par un fuchsia pétant entourant une immense ardoise où se découpe le planning hebdomadaire des élèves. A gauche de l’entrée, le salon très cosy, où se dérouleront notamment les débriefs des primes, fait communiquer le bleu clair avec le bleu électrique. Les jours de beau temps, la lumière devrait baigner l’espace : contrairement à la Star Ac’ d’antan, les fenêtres ne sont occultées nulle part, les staradémiciens auront toujours vue sur l’extérieur. Juste en face, un piano trône dans le salon de musique où des guitares seront aussi à disposition pour un bœuf.

Un canapé confortable, idéal pour contrebalancer les éventuels commentaires incofortables du débrief.

Des caméras très discrètes

Juste avant de gravir l’escalier, on note que l’espace téléphone est toujours en place à son pied, avec son minuteur. Les candidats ne disposeront que d’une minute de crédit quotidienne chacun pour leurs coups de fil. Une caméra, fixée à la rampe, ne manquera rien de leurs conversations. Le dispositif de tournage, plus léger, compte une soixantaine de caméras. Rien à voir avec les lourds équipements d’il y a vingt ans. Les cadreurs ne seront présents que pour filmer les cours. Les autres appareils, dont un drone, seront manipulés à distance… pour mieux se faire oublier.

A l’étage, les élèves se répartiront dans deux chambres. L’une, de six lits, faisant la part belle au vert bouteille. La seconde de sept lits, aux notes crème et saumon, avec trois fauteuils en moumoute blanche pour un confort supplémentaire. Le vert et le saumon se retrouvent aussi dans les deux salles de bains, à l’aspect retro, qui accueillent en tout sept cabines de douches fermées. Dans l’une des pièces d’eau, un agencement de miroirs est traversé par un néon écrivant « Take the time to smile » ( « Prenez le temps de sourire »).

Sur le même étage se trouvent la salle d’interview – ne parlez pas de « confessionnal » – et le dressing collectif doté de seize placards… Dans les deux WC, les nouveaux élèves pourront prendre le temps de lire les messages laissés au marqueur par les staracadémiciens des sept autres saisons de Dammarie-les-Lys. Ce vestige historique est le seul qui subsiste de la Star Ac’ d’avant. Mais il restera à l’abri de l’indiscrétion des caméras…

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