Le choix de l’emplacement du cognassier est capital, car c’est de lui que dépendent sa croissance et sa productivité, mais aussi le parfum de ses fruits.
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Cognassier : choisir le bon emplacement
Le cognassier est un arbre rustique, qui peut résister jusqu’à – 25 °C mais qui craint les vents froids. Pour qu’il s’épanouisse, il est indispensable qu’il soit à un emplacement abrité. Pouvant atteindre 4 à 10 mètres de haut pour une largeur de 2 à 3 mètres, il a également besoin d’espace. Par ailleurs, le cognassier se cultive aussi en palmette. Vous pouvez l’utiliser pour habiller un mur.
Quand planter un cognassier ?
Sa plantation s’effectue de préférence en automne, une période qui favorise un bon enracinement. Si le cognassier est peu exigeant, il n’apprécie guère une terre trop calcaire. Gare aussi aux sols très acides : les coings risqueraient d’être peu parfumés. Cet arbuste aime les sols argileux, riches en humus et bien drainés.
Planter un cognassier : les bons réflexes
Préparez soigneusement le sol avant la plantation, en le débarrassant des mauvaises herbes. Prévoyez un trou bien large, qui permettra aux racines de s’étaler. À moins d’opter pour le marcottage, privilégiez un arbuste à racines nues. Commencez par procéder à l’habillage des racines : munissez-vous d’un sécateur, et coupez les racines de façon qu’elles soient bien homogènes. Puis, procédez au pralinage, en faisant tremper les racines dans un mélange composé d’eau de pluie, de terre et de fumier. Terminez en plantant l’arbuste – en vous assurant que le point de greffe est bien situé au-dessus du sol.
Cognassier : quand le tailler ?
Le cognassier fait partie des rares arbres fruitiers qui n’ont pas besoin de taille pour produire des fruits. Mais il peut être intéressant de le tailler chaque hiver au cours de ses 3 à 4 premières années, afin d’établir sa charpente. Ensuite, éclaircissez simplement le pied en été pour favoriser l’ensoleillement, et éliminez le bois mort au fur et à mesure. Si vous avez opté pour une culture palissée, il est conseillé de réduire les pousses de l’année précédente des deux tiers.
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