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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), chaque année 1,3 millions de personnes décèdent à cause de la pollution. Une récente étude réalisée par l’Inserm vient de démontrer que la pollution aux particules fines influe sur la durée du cycle menstruel féminin.
Une équipe de scientifiques a travaillé sur l’augmentation de la durée du cycle menstruel après une courte exposition à la pollution atmosphérique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Environmental Pollution.
Pour l’étude, 184 femmes ont été mobilisées. Les participantes ne prenaient pas de contraception hormonale. Pendant tout un cycle menstruel, leur urine a été prélevée quotidiennement pour analyse. Ensuite, des dosages hormonaux ont été réalisés pour calculer le jour de l’ovulation et la durée des phases folliculaire (la première partie du cycle) et lutéale (la deuxième partie du cycle).
30 jours avant le début du cycle, les niveaux de la pollution (particules fines ou PM10 et dioxyde d’azote) ont été sondés à proximité du domicile des femmes étudiées. En moyenne, la durée de la période folliculaire a été allongée de 0,7 jour à chaque augmentation de 10 µg/m3 des particules fines présentes dans l’atmosphère.
Suite à ces résultats, Rémy Slama, directeur de recherche à l’Inserm et auteur de cette étude au sein de l’Institut pour l’avancée des biosciences, a révélé qu’il n’était pas étonné : » Ces résultats sont cohérents avec les données plus fondamentales suggérant que la pollution atmosphérique peut perturber l’axe qui contrôle le cycle menstruel, et les hormones de stress comme le cortisol, qui peuvent l’influencer « . Afin de confirmer ces résultats, des études à plus grande échelle devront être réalisées.
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