Outre le retour de Y a que la vérité qui compte, le célèbre animateur et complice de Laurent Fontaine gère deux hôtels, au cap Ferret et dans le Perche, et produit un spectacle pour enfants…
France Dimanche : Le retour de Y a que la vérité qui compte semble être une réussite. Qu’envisagez-vous pour la suite ?
Pascal Bataille : C’est une belle surprise, on ne s’attendait pas à une telle affluence, et ce, vingt ans après… On savait toutefois qu’il y avait une attente au vu du succès que rencontre l’émission depuis quelque temps sur les réseaux sociaux. Il y aura donc une suite, tous les jeudis soir sur C8, avec, à chaque fois, une nouvelle sélection d’épisodes marquants de cette émission. Avec les 800 déjà tournés par le passé, on a de la matière !
FD : Quel effet cela vous fait-il de retrouver Laurent Fontaine sur un plateau de télévision ?
PB : Avec Laurent, on se connaît depuis plus de quarante ans. Nous sommes donc comme deux frères siamois, comme le disaient Les Guignols de l’info à l’époque. C’était de ce fait un réel bonheur de travailler à nouveau avec lui ! La vie nous a certes un peu éloignés ces dernières années, mais ça n’a pas émaillé notre amitié. Et ce, malgré une petite brouille sur un sujet politique, absolument rien de grave… Au fond, nous avons les mêmes valeurs, notre complicité est ainsi restée intacte.
FD : En marge de la télévision, vous aviez déjà pris vos distances avec lui, en créant notamment deux hôtels, il y a une quinzaine d’années…
PB : J’ai toujours aimé avoir plusieurs centres d’intérêt. Même si la télévision occupait déjà une grande partie de mon emploi du temps, j’ai eu l’envie de m’investir dans l’hôtellerie. J’ai ainsi ouvert un établissement au cap Ferret (baptisé Côté Sable) et un autre dans le Perche (Côté Parc). Et il n’est pas exclu que j’en lance un troisième prochainement, dans une autre région de France…
“Le fait d’être animateur de télévision ne garantit en rien d’être un bon acteur.”
FD : Vous vous êtes également lancé dans la production d’un spectacle pour enfants…
PB : J’ai un amour assez ancien pour le théâtre. C’est un art merveilleux. J’aime le côté direct et sans triche de la scène, ou même de la radio, qui est bien différent de celui, plus travaillé, plus léché, de la télévision. D’ailleurs, en tant qu’animateur, la radio me manque plus que la télévision ! C’est pourquoi je produis des spectacles depuis bien longtemps, mais c’est la première fois que je me lance dans l’univers enfantin.
FD : Quel a été le déclic ?
PB : Ce sont les deux auteurs et comédiens Nicolas Hirgair et Yann Galodé qui sont venus me proposer ce projet. Et ils n’ont pas eu besoin de beaucoup de temps pour me convaincre. J’ai été séduit par le côté nécessaire et ludique de cette pièce qui informe et met en garde sur les accidents domestiques. On y apprend les premiers gestes utiles à adopter. Je rêverais donc qu’on puisse la jouer dans toutes les écoles primaires.
FD : Et seriez-vous tenté de monter un jour vous-même sur scène ?
PB : Dans l’idée, oui, mais ayant le plus grand respect pour le métier de comédien, je préfère m’abstenir. Le fait d’être animateur de télévision ne garantit en rien d’être un bon acteur. Il en existe certes quelques-uns qui s’y sont essayés, avec des résultats peu convaincants, mais n’insistez pas, je ne donnerai pas de noms ! [Rires.]
Pin Pon et les Petits Monstres, tous les dimanches à 11 heures, et pendant les vacances de la Toussaint et de Noël, au théâtre de la Comédie-Bastille. Infos : www.comedie-bastille.com
Philippe CALLEWAERT
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