Lundi 16 décembre, Gad Elmaleh était l’invité de Karine Le Marchand dans Une ambition intime diffusée sur M6. L’occasion pour l’humoriste d’évoquer l’affaire du CopyComic qui l’accuse d’avoir plagié certains de ses sketchs.
Gad Elmaleh ne digère pas les attaques qui le visent. Depuis plusieurs mois, le comédien est visé par des accusations de plagiat de la part du youtubeur CopyComic, qui avait comparé certains de ses sketchs à ceux d’humoristes américains. Et s’il a mis longtemps à réagir à la polémique, malgré le soutien de personnalités comme Dany Boon et Manu Payet, l’interprète de Chouchou a tout de même été très touché par ces attaques. "Ça me touche c’est… [silence] Je ne sais pas quoi dire à ça. Moi je revendique mon inspiration d’autres humoristes depuis tout le temps", explique ainsi Gad Elmaleh à Karine Le Marchand dans l’émission Une ambition intime, diffusée sur M6 lundi 16 décembre.
S’il précise que ceux dont il s’inspire sont des gens avec qui il a travaillé, voire même pour certains "des potes", il dénonce une "injustice de taper sur le travail". "C’est dire au mec qui voue sa vie au travail "tu travailles pas vraiment en fait, ce n’est pas très honnête"et ça, c’est très, très violent. C’est une insulte en fait ! Et puis c’est contre le succès. Quoi de mieux que d’attribuer le succès de quelqu’un à la malhonnêteté ?", a-t-il questionné, avant de conclure : "Mais s’il suffit de prendre les blagues de gens pour faire une grande carrière…"
Un acharnement "violent, excessif et démesuré"
S’il n’a par la suite pas caché qu’il s’était en effet inspiré de d’autres humoristes pour écrire ses sketchs, Gad Elmaleh avait en septembre dernier dénoncé dans les colonnes du Parisien un acharnement "violent, excessif et démesuré", et ce "par rapport à ce qu’il y a de vrai, c’est-à-dire les inspirations que je revendique", avait-il précisé, expliquant ensuite sur le plateau de Quotidien avoir réagi très tard à la polémique, parce qu’il ne s’en sentait "pas capable". "Parce que quand on prend une gifle au milieu de la foule, la première chose qu’on veut c’est savoir qui vous a mis la gifle. […] Puis tu commences à comprendre petit à petit que ce n’est pas ce qu’il faut faire. On s’en fiche de qui c’est", avait-il lancé sur le plateau de TMC, et de conclure à propos de CopyComic : "Dénoncer, c’est une chose, vouloir du mal, c’en est une autre. […] Il y a des gens qui se mettent ensemble. Et leur incapacité à simplement faire le commentaire ou la dénonciation fait qu’ils ne lâchent pas l’affaire".
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