Ce mardi 20 septembre, Thomas Sotto profitait d’une nouvelle édition de Télématin pour s’en prendre à Ségolène Royal. Le journaliste n’a pas digéré les propos de l’ex de François Hollande au sujet du conflit en Ukraine et n’a pas hésité à lui faire savoir.
Adepte de la théorie du complot ? Telle est la question que se posaient les sympathisants mais surtout, les opposants, de Ségolène Royal le 1er septembre dernier. La raison ? Ses propos un poil lunaires sur BFM TV au sujet de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Pour l’ex de François Hollande, le pays dirigé par Volodymyr Zelensky ferait l’usage de la propagande de guerre par la peur et a souhaité le faire savoir.
« Ne serait-ce que le premier événement qui a été dit, la maternité bombardée. Quand monsieur Zelensky a fait le tour des parlements européens, c’est là que le processus de paix s’est interrompu. Il a utilisé ça, il a dit : ‘J’ai rencontré une femme enceinte qui m’a dit vengez-moi’ », accusait-elle dans un premier temps avant de poursuivre : « Il a été incapable de donner le nom de cette femme, on n’a pas su le nom des victimes. Et vous pensez bien que s’il y avait eu la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables, on les aurait eues ».
Erreur qui ne passe pas
Il ne lui aura fallu que quelques jours pour reconnaître ses erreurs et avouer qu’elle était allée bien trop loin dans ses propos. C’est pourquoi, auprès de nos confrères de Checknews, le 5 septembre dernier, elle faisait son mea culpa. « J’ai pu laisser croire que je disais qu’il n’y avait pas du tout de victime. C’est une erreur, je le reconnais, et je m’en suis excusée auprès des victimes. C’était trois phrases à l’improviste, quelques minutes à la fin d’une émission qui ne portait pas sur ce sujet », reconnaissait-elle.
Pas de quoi convaincre Thomas Sotto pour autant. En effet, le journaliste s’en prenait à Ségolène Royal en direct dans Télématin lorsque l’une de ses chroniqueuses diffusait les nombreuses fake news qui circulent sur la Toile, notamment depuis l’émergence des réseaux sociaux en prenant l’exemple des massacres de Boutcha. Une perche saisie par le présentateur : « Il n’y a pas besoin d’aller sur Tik Tok pour entendre n’importe quoi sur Boutcha, coucou Ségolène Royal ». Le message est passé et ne devrait pas plaire à tout le monde.
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