Vous devez subir une surrénalectomie, ou ablation d’une glande surrénale. Mais à quoi faut-il vous attendre ? On fait le point.
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Elles sont situées juste au-dessus de chaque rein, ne mesurent que quelques centimètres et présentent une forme triangulaire. Les glandes surrénales fabriquent plusieurs hormones essentielles au bon fonctionnement de l’organisme : le cortisol (notre propre cortisone), l’aldostérone (l’hormone qui règle la pression du sang et l’équilibre de l’eau et du sel dans le corps), les précurseurs de certaines hormones sexuelles (œstrogènes et testostérone notamment), la dopamine (un neurotransmetteur utile à la communication au sein du système nerveux), la noradrénaline et l’adrénaline (hormones du stress).
Mais dans certaines situations, une opération des glandes voire une ablation est nécessaire pour traiter une pathologie.
Dans quels cas opérer les glandes surrénales ?
Trois situations peuvent nécessiter une opération des glandes surrénales :
- Une tumeur bénigne ou maligne dans une ou les deux glandes surrénales. Le plus souvent, la tumeur est bénigne mais elle entraîne une production en excès des hormones surrénaliennes.
- Des nodules des glandes surrénales, qui risquent d’évoluer en tumeur.
- La présence de lésion de grande taille au niveau de ces glandes.
En quoi consiste l’opération ?
L’intervention a lieu sous anesthésie générale. Une consultation avec un anesthésiste avant l’opération est donc nécessaire.
Plusieurs techniques chirurgicales sont possibles :
- La cœlioscopie, qui ne nécessite que quatre à cinq petites incisions permettant d’introduire dans l’abdomen les instruments chirurgicaux et une caméra. Cette technique limite les douleurs postopératoires et réduit la durée de l’hospitalisation.
- La chirurgie ouverte, qui consiste en une incision plus grande dans l’abdomen ou dans le flanc. Elle peut être nécessaire par exemple si d’autres organes sont envahis par la tumeur.
Quelles suites opératoires ?
Après l’opération, un drain ainsi qu’une sonde urinaire peuvent être mis en place. La durée d’hospitalisation est généralement de quelques jours et une convalescence d’au moins un mois est nécessaire. Un traitement médicamenteux (hormonal, antihypertenseur ou supplémentation en potassium) peut être mis en place.
Les complications sont possibles, mais rares. Il peut s’agir de complications communes à toute opération (infection, saignement, allergie, phlébite…) ou de complications spécifiques à cette intervention (blessure des organes voisins comme le foie, la rate, ou les reins, blessure de l’uretère ou troubles digestifs par exemple).
En cas de douleurs intenses, d’écoulement par la cicatrice, de fièvre ou de sueurs dans les jours et les semaines qui suivent l’intervention, consultez en urgence.
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