Bien avant Céline Dion, Diane Dufresne et Cœur de Pirate, Monique Leyrac a été l’une des premières chanteuses québécoises à se faire un nom sur la scène internationale francophone. Chanteuse et comédienne, Monique Leyrac est décédée d’une insuffisance cardiaque dimanche matin, le 15 décembre, à Cowansville au Québec. 

Du cabaret à la chanson

De son vrai nom Monique Tremblay, Monique Leyrac naît le 26 février 1928 dans une famille modeste de Montréal. Davantage connue comme chanteuse, c’est pourtant comme comédienne pour la radio qu’elle débute, dès ses15 ans, en 1943, alors qu’elle travaille à l’usine et prend en parallèle des cours d’art dramatique. S’en suit un long parcours au cabaret puis au cinéma dès 1949, enfin au théâtre (l’Opéra de Quat’Sous au Théâtre du Nouveau Monde).

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Vigneault, Plamondon, Trénet 

Le cabaret l’aura initiée à la chanson et c’est le micro à la main qu’elle tracera sa route. Sa particularité, avoir cru très vite dans le talent des auteurs-compositeurs québécois : dans les années 1960, le succès vient avec des chansons signées Gilles Vigneault (la célèbre Mon pays), Félix Leclerc, Claude Léveillée, Yvon Deschamps et même un peu plus tard avec un jeune parolier nommé Luc Plamondon.

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Les tournées s’enchaînent pour Monique Leyrac, au Canada comme en France (Olympia et Bobino à Paris), Angleterre, Russie, Eytats-Unis (Carnegie Hall de New York). Charles Trénet lui offre même une chanson, Les fugues de Bach.

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