Sollicité pour rendre hommage à Jean-Luc Godard, Gérard Darmon a confessé ne pas en être un admirateur, en raison de propos du réalisateur sur la communauté juive.
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Cinéaste-poète à l’œuvre protéiforme, connu pour son tempérament trempé et révolté, Jean-Luc Godard marque l’histoire du septième art de son empreinte, même si l’homme derrière l’artiste ne faisait pas toujours l’unanimité. Au lendemain de son décès par suicide assisté, mardi 13 septembre à l’âge de 91 ans, le réalisateur d’À bout de souffle et Pierrot le fou a été honoré par l’émission C à Vous. Présent sur le plateau de France 5, Gérard Darmon a été invité à « dire un mot » sur ce pilier de la Nouvelle vague. Avec franchise, l’acteur du Grand Pardon et Family Business a avoué n’en avoir « pas spécialement envie« . « J’ai peur d‘être à contre-courant en parlant de ce Monsieur, qui est le cinéaste qu’il était, même si ce n’était pas ma tasse de thé. C’est surtout l’homme qu’il était qui n’a pas été très bienveillant pour ma communauté, pour les Juifs en général et pour Israël en particulier« , a-t-il expliqué.
S’il a concédé apprécier Le Mépris, grâce au mythique thème Camille signé Georges Delerue, Gérard Darmon a indiqué ne pas porter en estime Jean-Luc Godard et a justifié cette aversion : « Je trouve que les propos qu’il a tenus étaient absolument inadmissibles. C’était de l’antisémitisme. C’était du négationnisme. C’était du révisionnisme. Je pense que j’ai été plus touché par la disparition de la reine Elizabeth II que par celle de Jean-Luc Godard, pardonnez-moi. Je ne peux pas admirer quelqu’un qui hait à ce point-là les juifs, ce n’est pas possible. » Citant l’exemple de Louis-Ferdinand Céline, qu’il ne lira « jamais« , le comédien a précisé ne pas « être intéressé » par la personne qu’est « JLG », même s’il souhaite la « paix à son âme« .
Un discours sur les juifs de la Shoah
« Qu’il ait ses idées, qu’il soit propalestinien, c’est très bien. Je suis pour d’une certaine façon aussi. Mais je ne suis pas d’accord sur ce qu’il a dit. Qu’en réalité, les juifs de la Shoah s’étaient faits tuer exprès comme des moutons pour que, trois ans après, on reconnaisse Israël… Quand je pense qu’il y en a qui adhèrent à ce genre de propos, pardonnez-moi, mais je trouve ça honteux« , a étayé Gérard Darmon devant les journalistes silencieusement installés autour de la table. Alors que Patrick Cohen précisait qu’il s’agissait « d’un contexte précis dans les années 60« , l’acteur l’a coupé pour avertir de déclarations similaires tenues « en 2006« . « Le ver était dans le fruit« , a-t-il conclu.
Crédits photos : Capture d’écran France 5
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