Si le roi Charles III a naturellement hérité de sa mère la reine Elisabeth II à sa mort, son fils, le prince William, a récupéré le portfolio dont son père s’occupait jusque-là. En effet, les membres de la famille royale ne font pas qu’effectuer des voyages officiels entourés de photographes pour remplir les pages des magazines et participer à des actions caritatives. Ils sont aussi à la tête d’une immense fortune immobilière.

En ce qui concerne l’époux de Kate Middleton, en devenant prince de Galles au décès de sa grand-mère, le voilà à la tête du duché de Cornouailles, qui pèse plus d’1 milliard de livres sterling (environ 1,15 milliard d’euros) en propriétés diverses et variées et parfois insolites.

Grand propriétaire terrien

On y trouve, en vrac, des terres agricoles, des habitations, des commerces, des forêts et rivières, mais aussi le stade de cricket The Oval, au sud de Londres, la prison de Dartmoor dans le Devon et même d’anciennes mines d’étain et de cuivre, ainsi qu’une jardinerie en Cornouailles. Le prince William possède dorénavant Poundbury, un village construit par son père dans le Dorset qui propose des « logements à prix abordables » selon le site, et dans lesquels vivent actuellement plus de 3.800 personnes.

Au total, ce sont plus de 52.000 hectares que devra gérer l’héritier au trône, rappelle le Guardian.

Un portefeuille qui rapportait jusque-là jusqu’à 21 millions de livres sterling (environ 24,1 millions d’euros) de revenus par an au roi Charles III qui payait 45% d’impôts de son plein gré. Si cet héritage peut faire rêver, il ne vient pas sans quelques menus inconvénients. La fiscalité de ce parc immobilier pose de plus en plus de questions. Le duché n’a en effet jamais été enregistré comme une entreprise et n’est donc pas soumis à l’impôt sur les sociétés. Autant d’argent en moins pour l’Etat – et donc les contribuables, qui, eux, se demandent comment ils vont se chauffer cet hiver.

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