Dans les colonnes du Parisien, le 7 septembre, Olivier Véran s’était confié sur la perquisition qu’il avait subie en 2020, lorsqu’il était encore ministre de la Santé et qu’il s’occupait de gérer tant bien que mal la crise du Covid-19.
Le 8 septembre, Olivier Véran a sorti un livre intitulé Par-delà les vagues, dans lequel il revient sur ses ressentis face à la crise sanitaire liée au Covid-19. La veille de la publication de son ouvrage, le désormais porte-parole du Gouvernement accordait une interview au Parisien. Dans les colonnes de nos confrères, l’homme politique de 42 ans a parlé du portefeuille de la Santé, qui lui avait été confié lors du premier mandat du président de la République, mais aussi de la fois, en octobre 2020, où il a fait l’objet d’une perquisition.
Pour rappel, cet événement a eu lieu alors qu’une enquête avait été ouverte par la Cour de justice de la République (CJR) concernant la gestion de la crise sanitaire après le dépôt de plusieurs plaintes. « ‘Toc-toc.’ Il est 6 heures du matin. ‘Bonjour, c’est la police.’ Vous imaginez ? » s’est remémoré Olivier Véran auprès de nos confrères, en s’exprimant sur le choc qu’il a ressenti à ce moment-là : « Tout d’un coup, alors que je m’étais couché à 2 heures du matin, et qu’on venait de prononcer la veille l’état d’urgence sanitaire, 18 magistrats et policiers avec des brassards qui débarquent dans mon salon. » L’ancien ministre de la Santé s’est remémoré que les forces de l’ordre ont alors « ouvert [s]es placards, fouillé [s]on téléphone et [s]on ordinateur. Jusqu’à commenter les séries télé qu’[il] regardai[t] ».
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Un moment vécu comme un « viol de [s]on intimité »
De quoi le marquer, près de deux ans plus tard : « Normal que la justice travaille, pas anormal de vivre ce viol de mon intimité comme un truc violent. » Olivier Véran était loin d’être le seul à avoir été confronté à une perquisition puisque ses confrères de l’époque, Édouard Philippe, Agnès Buzyn et Sibeth Ndiaye, entre autres, avaient, eux aussi, subi le même sort. Depuis le tout début de la crise du coronavirus, 90 plaintes contre des ministres avaient été déposées à la CJR, mais 9 d’entre elles avaient été prises en compte.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Jeremy Melloul / Bestimage
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