Elle a été aux côtés de sa mère, la reine Elisabeth II, jusqu’au bout. La princesse Anne, cadette d’un an de celui qui est devenu le roi Charles III, est plus discrète que les autres membres de son illustre famille, mais elle tient une place importante. Seule fille de la souveraine et du prince Philip, elle a reçu à sa naissance le titre officiel de « Princesse Royale ». Un titre qu’elle gardera toute sa vie et que ne pourra obtenir la princesse Charlotte, fille aînée du prince William, qu’à la mort de sa grand-tante.

Mariée à deux reprises, en 1973 et en 1992, celle qui est mère de deux enfants, Peter, né en 1977 et Zara Philips (devenue Tindall après son mariage), née en 1981, a su divorcer sans bruit ni scandale. Contrairement à ses frères Charles et Andrew, qui ont largement contribué à faire de l’année 92 une « annus horribilis », selon les propres termes d’Elisabeth II.

Cavalière accomplie

Si la princesse Anne ne fait pas souvent parler d’elle depuis quelques années, elle s’est illustrée dans les années 70 comme une écuyère très douée, participant notamment aux Jeux Olympiques de 1976, et remportant une médaille d’or aux Championnats Européens de 1971. Cette passion pour l’équitation, elle la partageait avec sa mère, et elle l’a transmise à sa fille Zara, qui a remporté la médaille d’argent en 2012 à Londres.

Par ailleurs, Anne a toujours soutenu la reine, dont on disait qu’elle était une mère distante et sans cœur. Dans une interview en 2010 pour la BBC, elle avait déclaré avec fermeté : « Je ne crois pas qu’il y ait la moindre preuve qu’elle n’était pas attentionnée. Cela dépasse l’entendement. C’est ma mère et la reine. »

Aujourd’hui, la princesse Anne continue à assumer ses fonctions royales avec un sens du devoir total. En 2018, le magazine Town and Country avait estimé qu’elle avait passé 180 jours de l’année à travailler pour la famille royale. Plus que tout autre membre !

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