À l’affiche de Champion, diffusé ce soir sur TF1, Kendji Girac interprète un rôle inspiré de sa propre histoire. L’illettrisme l’a longtemps entravé. « Tout le monde me regardait », se souvient-il encore avec gêne en évoquant la signature de son premier contrat au Parisien ce lundi 5 septembre.

Ce lundi 5 septembre, le film Champion est diffusé sur TF1. Kendji Girac y campe le rôle d’un personnage victime d’illettrisme. Un jeu d’acteur pour lequel il a pu s’inspirer de sa propre histoire. Ayant lui même éprouvé ses difficultés, il les a subis le jour où il a signé son premier contrat chez Universal. « J’ai complètement paniqué. Je devais simplement mettre la mention Je soussigné Kendji Girac… Et cela a été comme écrire un livre entier. Tout le monde me regardait », se remémore encore avec gêne le musicien dans Le Parisien.

Un événement désagréable qui a été « un déclic » pour le chanteur. Depuis, il a tout fait pour apprendre à lire et à écrire. La star aux 5 millions d’albums vendus a vu sa carrière exploser du jour au lendemain de sa victoire dans The Voice. Né dans une communauté de gens du voyage, Kendji Girac a souvent changé d’écoles, ce qui a rendu difficile son apprentissage scolaire. Au début de sa carrière, l’artiste s’était donc créé un modèle qu’il avait appris par cœur pour signer des autographes. « Les prénoms, je me les fais épeler« , confie le chanteur.

Kendji Girac devient acteur

En acceptant de jouer dans ce premier film, Kendji Girac tenait à évoquer un sujet social important. « L’illettrisme ne doit plus être un tabou. Je voulais être un porte-parole », revendique celui qui est désormais acteur. Alors que deux millions de Français âgés de 18 à 65 ans sont encore concernés, le chanteur braque le feu des projecteurs sur la cause. Ce lundi 5 septembre, il visionnera le film avec sa famille, qui ne l’a pas encore vu. « Un grand saut », entouré de ses proches, qui devraient être touchés par l’interprète d’Andalouse. Il a également décidé de prendre le sujet à bras-le-corps pour sa fille Éva Alba, qui a dix-huit mois. « Elle rentre déjà à la crèche pourquoi pas enchaîner tout de suite avec une école bilingue ou trilingue ? Comme ça, elle pourra se débrouiller« , espère son père.

Crédits photos : Daniele Venturelli via Bestimage

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