Sur BFMTV ce dimanche 5 septembre, Roselyne Bachelot a rappelé que les politiques ont toujours été la cible des humoristes. “Si on décide de protéger Sandrine Rousseau, on est dans un système de censure”, s’offusque l’ancienne Culture.

Quolibets et exposition médiatiques font la paire pour les hommes politiques. Sur BFMTV ce dimanche 4 août, Roselyne Bachelot a répondu à la polémique autour du compte Twitter parodique Sardine Ruisseau. « C’est le jeu. Si on décide de protéger Sandrine Rousseau… On met sous cloche tous les politiques. Ça fait partie de l’esprit français de s’en moquer. Si on ne veut pas l’être, il faut rentrer chez soi« , s’est agacé l’ancienne ministre de la Culture. De son côté, Sandrine Rousseau considère qu’il s’agit d’un « cyber-harcèlement très humiliant pour les personnes discriminées dans la société ». Le compte parodique réuni plus de 125 000 abonnés.

Une opinion qui a vivement agacé Roselyne Bachelot. « Je veux bien qu’on supprime ce compte parodique, mais ça veut dire qu’on est dans un système de censure », a avancé l’ancienne ministre de Jean Castex. Avant de pousser un coup de gueule en rappelant que tous les politiques sont moqués : « Je l’ai eu dans les Guignols de l’info, j’avais une bande passante avec la ménagère de moins de 50 de QI. Ce qui est particulièrement sympathiqueUne moquerie c’est toujours humiliant. ll n’y a pas de raison de Sandrine Rousseau bénéficie d’un traitement de faveur », estime la chroniqueuse de BFMTV.

PHOTOS – Roselyne Bachelot : les membres de sa galaxie en quelques images

? Le coup de gueule de Roselyne Bachelot (@R_Bachelot)

? "Si on décide de protéger Sandrine Rousseau, on met sous cloche tous les hommes politiques" pic.twitter.com/IObPreYmIY

Roselyne Bachelot retrouve sa liberté de parler

La nouvelle chroniqueuse de BFMTV est revenue à ses premières amours. Après une longue carrière en politique, elle savoure sa nouvelle liberté de parler. Il en était autrement durant ses mandats. « J’avais conscience des responsabilités de ma fonction. C’était une parole performative », a-t-elle reconnu ce samedi 3 septembre. Une liberté néanmoins limitée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en raison de sa charge ministérielle récente. Pendant encore trois ans, Roselyne Bachelot ne peut pas avoir une chronique de cinq minutes sur la Culture par exemple.

Crédits photos : Capture d’écran BFMTV

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