Invitée sur France 5 dans C à vous ce vendredi 2 septembre, Roselyne Bachelot n’a pas manqué de revenir sur la menace d’un « rationnement » de l’énergie cet hiver. L’occasion pour celle qui a été ministre de l’Écologie durant le mandat de Jacques Chirac de revenir sur les moqueries auxquelles elle avait dû faire face lors de la canicule de 2003.

Un souvenir amer. Passerons-nous l’hiver sans coupures d’électricité ? Rien n’est moins sûr. Devant le Medef, Elisabeth Borne, Première ministre, a agité ce lundi 29 août la menace d’un « rationnement » de l’énergie cet hiver si Etat, collectivités, entreprises et citoyens et ne diminuaient pas leur consommation. Un sujet sur lequel est revenu l’émission C à vous, ce vendredi 2 septembre sur France 5. Présente sur le plateau du programme, Roselyne Bachelot n’a pas hésité à donner son point de vue face aux menaces de pénurie ainsi qu’au plan de sobriété proposé par l’exécutif. Un thème bien connu pour celle qui a été ministre de l’Écologie durant le mandat de Jacques Chirac. Et pour cause, lors de la canicule de 2003, la femme politique avait fait un point sur les mesures prises par le gouvernement pour pallier au conséquences des températures « tout à fait exceptionnelles » de cet été-là. Devant les journalistes invités au cabinet de Hôtel de Roquelaure, elle avait déclaré : « On a coupé l’air conditionné pour montrer l’exemple. La clim constitue en effet une dépense d’électricité qui n’est pas souhaitée par ces temps de surchauffe des centrales. » Des propos qui avaient été raillés. « J’ai été traitée de conseils de ménagère dans un article de Libération. Je n’ai pas oublié », a indiqué Roselyne Bachelot dans C à vous, ce vendredi 2 septembre sur France 5.

Il y a dix-neuf ans, Roselyne Bachelot avait appelé « au civisme des uns et des autres », en rappelant, par exemple, qu’il n’était pas indispensable d’utiliser sa voiture à tout bout de champ. « J’avais donné un certain nombre de conseils. Des recettes de vie quotidienne », a-t-elle détaillé face à Anne-Élisabeth Lemoine. Seulement voilà, en préfigurant des évolutions globales climatiques du futur, Roselyne Bachelot avait été pointée du doigt. « Vous savez quand j’ai dit au moment de cette canicule, quand j’ai annoncé ‘A la fin du siècle l’été 2003 paraîtra frais’, j’ai été insultée, moquée, ridiculisée. On a dit : ‘Elle est givrée Roselyne Bachelot’. Dans Les guignols ma marionnette avait même un bandeau où il était écrit ‘La ménagère de moins de 50 de QI’. » Et de conclure en martelant : « Je n’ai rien oublié. »

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Roselyne Bachelot cinglante sur la “dérive” de Ségolène Royal

Jeudi 1er septembre, sur le plateau de BFMTV, Ségolène Royal avait évoqué la crise en Ukraine, en remettant ouvertement en cause certains crimes de guerre dénoncés par le président Volodymyr Zelensky. Dans C à vous, ce vendredi 2 septembre, Roselyne Bachelot a déploré les propos tenus par la Socialiste. « Je trouve ça extrêmement triste, parce que j’ai une considération et un respect pour cette femme, qui a fait beaucoup de choses dans sa vie politique », a-t-elle déclaré, en regrettant de voir Ségolène Royal « dériver de cette façon ». « On l’a vu sur un certain nombre de faits. On l’a vu dans la perturbation de la campagne électorale d’Hillary Clinton, puis ensuite, dans la première campagne électorale d’Emmanuel Macron, et sans doute aussi dans la seconde. Et cette façon de renvoyer le bourreau et la victime dos à dos on l’a vu dans le rapport d’Amnesty International. Donc il faut être extrêmement vigilant sur cette affaire », a estimé l’ex-ministre de 75 ans. Une position sans équivoque.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : FRANCE 5

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