Dans les colonnes du magazine Voici, paru ce vendredi 2 septembre, Marianne James a fait des confidences sur l’IVG qu’elle a subie il y a plusieurs années et qu’elle assume totalement.
Interviewée par le magazine Voici, ce vendredi 2 septembre, Marianne James a évoqué l’interruption volontaire de grossesse qu’elle a subie il y a quelques années et son incompréhension concernant la remise en question actuelle de ce droit au sein des États-Unis. « Je suis ulcérée », a-t-elle lancé, en s’indignant : « C’est un retour en arrière religieux, et je dis ça alors que je suis croyante. »
Cash, la chanteuse et comédienne de 60 ans a développé son point de vue dans les colonnes de nos confrères : « Il ne faut plus jamais sur la terre que les sociétés civiles soient dirigées par des religieux. Ils acceptent que des gosses de 7 ans soient massacrés par un ado fragile surarmé, mais ils condamnent l’avortement… » Revenant à son expérience personnelle vis-à-vis de l’IVG, Marianne James a expliqué s’être fait avorter, malgré ses convictions religieuses : « J’ai la foi, et pourtant je l’assume. » Désormais, l’artiste, qui n’est donc pas devenue maman au cours de sa vie, ne cherche plus à plaire, mais à être telle qu’elle est, et elle prend plaisir à offrir ses connaissances aux autres. « Je crois que c’est lié à l’âge. À 60 ans, tu réalises que tu as largement dépassé la moitié de ta vie et qu’il est temps de partager. Et comme je n’ai pas d’enfants – même si j’ai des nièces que j’adore, qui ont fait plein de petits – j’ai besoin de transmettre ce que j’ai appris », a-t-elle indiqué en toute sincérité.
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Une absence de désir d’enfant qui ne date pas d’hier
En 2019, Marianne James se confiait déjà sur son absence de désir de maternité, auprès de Télé-Loisirs. Elle annonçait alors que dès ses 17 – 18 ans, elle avait « su qu’[elle] ne voulai[t] pas avoir d’enfants ». « À l’époque, moins aujourd’hui, ce qui m’importait le plus, [c’était] ma liberté. Je suis suffisamment égocentrée pour être l’unique format, je ne souhaitais pas me reproduire. Ma sacro-sainte liberté aurait été sérieusement amputée si j’avais eu des enfants », avait-elle enchaîné, prouvant ainsi qu’elle n’avait aucun regret et qu’elle se complétait suffisamment pour se passer d’un bébé dans sa vie.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : OLIVIER BORDE
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