- Dans « La Dégustation », un caviste initie une sage-femme à l’œnologie.
- Isabelle Carré et Bernard Campan communiquent bien leur passion du vin.
- Ce film tendre, inspiré d’une pièce à succès, célèbre l’amour et le partage.
Le bon vin peut-il redonner goût à la vie ? La réponse est « oui » dans La Dégustation d’ Ivan Calbérac où un caviste veuf joué par Bernard Campan rencontre une sage-femme en mal d’enfant incarnée par Isabelle Carré. Mais comment font ces brillants comédiens pour donner l’impression au spectateur de lever le coude avec eux ?
« Il faut d’abord savoir que nous ne buvions pas vraiment d’alcool sur le tournage », explique Isabelle Carré à 20 Minutes à l’occasion du Festival du Film Francophone d’Angoulême. Comme pour la pièce qui a inspiré cette comédie tendre, les comédiens doivent puiser dans leur imagination pour faire croire au public qu’ils consomment des crus délectables. « On ne rigole pas avec ces sujets en France, s’amuse l’acteur. Au théâtre, si j’avais le malheur de me tromper dans une appellation, je recevais des messages fulminatoires. »
Le goût du bon vin
La notion de goût ne s’éprouve pas au cinéma et il n’est donc pas évident de la faire ressentir. « C’est une question d’expression et de mise en scène, confie Isabelle Carré. Pour paraphraser le titre d’un autre film dans lequel nous avons joué Bernard Campan et moi, il faut se souvenir des belles choses. » Lorsque la femme solitaire qu’elle incarne s’initie à l’œnologie, son regard s’allume et ses yeux se mettent à pétiller comme si elle venait de faire une belle rencontre. Le film ne célèbre pas l’ivresse mais le goût du bon vin et des joies qu’il peut apporter.
« Le réalisateur Ivan Calbérac est comme nous : il aime les grands crus et le cinéma, déclare Bernard Campan. Il filme ses comédiens, les verres et les bouteilles avec la même gourmandise. Son regard est tout en douceur et je crois que cela se communique par écrans interposés. » La liesse que retrouvent les personnages est communicative. « Plus encore que le vin, le film parle du partage, celui que redécouvrent les spectateurs dans une salle de cinéma et le plaisir que nous avions à nous retrouver après la pandémie, insiste Isabelle Carré. Ce sont des sentiments que tout le monde peut comprendre. »
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La générosité de cette belle histoire qui mêle amours naissantes, amitié et complicité ne saoule pas un seul instant. « On a quand même bu un peu de Haut-Brion pour l’une des scènes », reconnaît Bernard Campan. Impossible de deviner laquelle tant le duo parvient à nous faire éprouver la saveur du vin à chaque dégustation. On sort de la salle doucement grisé, avec l’envie de partager un bon verre en amoureux, en famille ou entre amis. Un vrai cette fois, avec modération.
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