Le 6 septembre 1997, toute l’Angleterre pleure la princesse Diana, décédée le 31 août dans un accident de voiture à Paris. Aux côtés la famille royale, la reine Elizabeth II effectue un geste symbolique en inclinant la tête, au moment où le cercueil de son ex-belle-fille passe devant les grilles de Buckingham Palace.

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Véritable signe de respect 

En plus d’être hautement symbolique, ce geste est une première. En tant que monarque, Elizabeth II n’est pas censée s’incliner devant qui que ce soit.

Au moment où le cercueil de Diana passe devant elle, Elizabeth II incline pourtant la tête. Quelques secondes seulement pour un grand moment de solennité. Et pourtant, elles en disent beaucoup. A sa gauche, sa soeur, la princesse Margaret, reste bien droite.

Avec ce signe, Elizabeth II se met au niveau du peuple britannique, dévasté par la mort de sa « princesse des coeurs ». La reine était pourtant opposée à des funérailles nationales, préférant des funérailles privées, rappelant aussi que Diana n’était plus membre de la famille royale.

Preuve que la volonté du peuple doit être prise en compte, ce deuil national demeure, plus de vingt ans plus tard, un exemple de modernisation de la famille royale.

Un hommage à la mère de ses petits-enfants

Divorcée du prince Charles en 1996, Diana Spencer s’était éloignée de la famille royale. Au moment de sa mort, la reine se trouve dans sa résidence de Balmoral, en Écosse, où elle passe traditionnellement ses vacances d’été.

Ses petits-enfants, William et Harry sont là. Elle va faire le choix de protéger sa famille en restant en Écosse après l’annonce du décès de Diana, malgré les appels la poussant à regagner la capitale londonienne.

Suivant les conseils de son Premier ministre de l’époque, Tony Blair, elle délivre à la télévision britannique un discours en hommage à Diana, la veille des funérailles. « Elle était un être humain exceptionnel et doué. Dans les bons moments comme dans les mauvais, elle n’a jamais perdu sa capacité à sourire, à rire ou à inspirer les autres avec sa chaleur et sa gentillesse. Je l’admirais et la respectais, surtout pour son dévouement à ses deux garçons. »

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