Suspecté du meurtre de son épouse Delphine et placé derrière les barreaux depuis plus d’un an, Cédric Jubillar clame toujours son innocence. Récemment, il aurait confié à ses psychologues que les forces de l’ordre auraient « maquillé les preuves » pouvant l’incriminer.
Une affaire montée de toute pièce ? C’est ce que semble penser Cédric Jubillar, suspecté et mis en examen pour le meurtre de sa femme, Delphine, mystérieusement disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Placé en détention provisoire depuis le mois de juin 2021, le plaquiste de 34 ans, qui reste présumé innocent jusqu’au jugement définitif, ne cesse de nier les faits qui lui sont reprochés. Et cela, alors même que certains éléments relevés par les enquêteurs pourraient l’accabler. Comme l’a expliqué Le Parisien ce lundi 29 août, il aurait même assuré aux psychologues chargés de son expertise psychiatrique que l’enquête était en réalité truquée.
« Vous comprenez pourquoi vous êtes en détention ? », lui aurait demandé l’un des experts, comme l’ont rapporté nos confrères. « Ils [magistrats et enquêteurs] ne savent pas où chercher… Sur moi, ils n’ont rien trouvé et, pourtant, je suis enfermé », aurait répondu Cédric Jubillar, clamant une nouvelle fois son innocence. « Les gendarmes ont maquillé les preuves : le sang sur le pyjama, la voiture changée de place, plein de petits trucs comme ça », aurait également déclaré l’artisan, lors d’une séance ultérieure, accusant directement les enquêteurs.
Ces éléments sur lesquels Cédric Jubillar devra bientôt s’expliquer
S’il affirme que certaines preuves pouvant potentiellement l’incriminer ont été « maquillées » par les gendarmes, Cédric Jubillar devra néanmoins s’expliquer à ce sujet. Il est effectivement attendu devant les juges d’instruction, le 23 septembre prochain afin de se justifier face aux récentes expertises faites par la police scientifique. Parmi elles, seront citées la couette retrouvée dans la machine à laver lors de la visite des gendarmes, le matin de la disparition de Delphine Jubillar, la paire de lunettes cassée retrouvée au domicile du couple – sur lesquelles l’ADN de Cédric a été détecté – ainsi que les actions « humaines » faites dans le téléphone de l’infirmière de 33 ans. Autant d’éléments au sujet desquels le père de Louis et d’Elyah devra répondre.
Articles écrits en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture BFMTV
A propos de
Delphine Jubillar
Suivre
Suivi
Cédric Jubillar
Suivre
Suivi
Autour de
Source: Lire L’Article Complet