À 48 ans, Laurent Kérusoré est bien dans ses baskets. Alors le bistouri, il n’y pense pas. À France Dimanche, le comédien emblématique de Plus belle la vie se livre sur le temps qui passe et ne mâche pas ses mots sur la chirurgie esthétique.
« On m’a toujours appris que vieillir était une chance ». À 48 ans, Laurent Kérusoré ne rougit pas de ses premières rides. Au fil des saisons de Plus belle la vie, le public l’a vu évoluer à travers son personnage, Thomas Marci. Les marques du temps sur son visage, il les vit « parfaitement bien ». « Comme tout le monde, je vieillis. Et je trouve ça triste d’aller contre ça », regrette le comédien dans les colonnes de France Dimanche. S’il préfère éviter les jugements parce que « chacun fait ce qu’il veut de son corps », il n’en trouve pas moins « bizarre » de « céder à ce diktat de la jeunesse ». « Car on va tous y passer, qu’on se le dise », lance-t-il en « fier de ses rides ».
Loin d’être tenté par l’appel du bistouri, Laurent Kérusoré se dit « contre la chirurgie esthétique ». Et ce, même s’il lui arrive de se dire en se regardant : « Oh là là, il a morflé le gars! » Bien dans ses baskets, le chanteur se sent à sa place. « Sans savoir » s’il réussirait à réaliser son rêve d’enfant, il explique qu’il ne s’est jamais imaginé « faire autre chose ». « Visionnaire », il écrivait déjà sur les fiches d’école « à la question du métier » : « Acteur populaire ».
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Laurent Kérusoré en couverture du New York Times
Sa « bonne étoile » l’y a aidé, mais aussi Plus belle la vie. « J’ai fait la couverture du New York Times et donné une interview au Washington Post qui expliquait combien cette série était une révolution hallucinante pour la télévision française », raconte avec fierté l’acteur qui a vu le feuilleton réunir plus de six millions de téléspectateurs. Pourtant, s’il y a bien un rôle dont il ne rêve pas c’est celui qu’il incarne dans PBLV. Son personnage a « marqué les gens » et il en est fier, mais désormais, il veut se séparer de celui qui lui colle à la peau depuis presque 20 ans.
« J’espère aussi qu’on m’en donnera l’opportunité. Et surtout, qu’on ne me proposera pas que des rôles d’homo, car j’ai envie de tant d’autres choses ». Une fois que le Mistral aussi définitivement fermé ses portes, les projets ne manqueront pas : « Il y a des projets en préparation avec la sortie d’un single en octobre. J’ai terminé l’écriture d’un roman. Je voudrais aussi raconter ce que je viens de vivre durant ces 18 années en incarnant ce personnage« . Pour avancer, Laurent Kérusoré a « besoin de ‘tuer’ Thomas et mettre un point final à [notre] histoire« .
Crédits photos : JLPPA / Bestimage
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