C’était il y a 25 ans. Le 31 août 1997, Diana Spencer et son conjoint Dodi Al Fayed, étaient victimes d’un accident de la route mortel, sous le pont de l’Alma, à Paris.

La série-documentaire The Diana Investigations, diffusée aux États-Unis sur la plateforme Discovery + depuis le 18 août 2022, retrace les enquêtes britannique et française menées sur les circonstances du décès de la princesse de Galles.

Diana inquiète d’être tuée, deux ans avant son décès

Et l’un des quatre épisodes se concentre sur la « note de Mishchon ». Mishcon, comme l’avocat britannique Victor Mishcon, qui représentait Lady Di.

Le 30 octobre 1995, au cours d’une réunion à huis clos, cette dernière confie à Victor Mischon ainsi qu’à son secrétaire personnel Patrick Jephson, que « plusieurs sources fiables » – dont elle ne souhaite pas leur révéler l’identité – l’ont informée que des tentatives pour « se débarrasser » d’elle ou pour la blesser au point qu’elle soit considérée comme « déséquilibrée », seraient effectuées en avril 1996. Et parmi les possibles méthodes pour la nuire citées par la mère du prince William et du prince Harry : un accident de voiture.

Le 18 septembre 1997, quelques jours après le tragique accident, Victor Mishcon a remis une note au chef de la Metropolitan Police de l’époque, Paul Condon, décrivant les propos de la princesse durant ce rendez-vous. Ce document a été placé dans un coffre-fort, mais versé au dossier d’enquête qu’en 2004, par le successeur de Paul Condon, John Stevens, révèle le documentaire, relayé par le média en ligne américain The Daily Beast.

Un document qui n’est pas une preuve d’un complot

Mais face caméra, John Stevens assure fermement que ce document n’est pas une preuve solide d’un quelconque complot visant Diana Spencer. 

« La lettre de Mishcon, nous l’avons suivie. (…) J’ai interrogé Lord Mishcon à trois reprises et pris d’autres déclarations sur cette lettre, car c’est quelque chose qui m’a beaucoup préoccupé, se remémore-t-il. J’ai vu Lord Mishcon environ un mois avant sa mort, au printemps 2005, et il a maintenu le fait qu’il pensait qu’elle était paranoïaque, et qu’il n’y avait pas accordé beaucoup de crédit. Il était son avocat, et n’oubliez pas qu’un avocat a des obligations légales envers ses clients. Il a été assez aimable pour ne pas faire d’erreur à ce sujet ».

Une seconde lettre révélée par le majordome de Lady Di

Octobre 1996. Un an près cette réunion au cours de laquelle elle confiait craindre d’être attaquée, Diana Spencer, divorcée depuis deux mois du princes Charles, rédigeait une lettre dans laquelle elle affirmait que « cette phase particulière de [s]a vie est la plus dangereuse ».

« Mon mari prévoit ‘un accident’ dans ma voiture, une défaillance des frais et une grave blessure à la tête afin de lui ouvrir la voie pour qu’il puisse épouser Tiggy [Tiggy Legge-Bourke, assistante personnelle de ce dernier à l’époque, ndlr] », écrit-elle, dans cette lettre retrouvée par son majordome, Paul Burrell, et publiée dans son livre A Royal Duty, paru en 2003.

Interviewé dans The Diana Ivestigations, l’ancien majordome concède : « Quand elle m’a apporté cette note, la princesse traversait une période très délicate de sa vie, et donc elle n’était pas stable et ses sentiments étaient erratiques ».

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