On l’a connu en agent spécial dans FBI : portés disparus, diffusé à 14 h 20 sur Warner TV, puis en politicien dans Nashville. Celui qui mène une carrière de réalisateur en parallèle de la comédie était présent au Festival de télévision de Monte-Carlo.

Accepteriez-vous de jouer dans une éventuelle suite de FBI : portés disparus ?

Éric Close : J’adorerais ! J’en parlais d’ailleurs, il y a quelques jours, avec Poppy [Montgomery]. La conversation n’est pas allée plus loin que ça, mais je compte bien contacter Hank Steinberg, le créateur de la série, pour savoir s’il est intéressé. Évidemment, il faudra voir si le producteur de la série, Jerry Bruckheimer, en a envie.

Avec quels autres acteurs de la série êtes-vous resté en contact ?

Je suis toujours en contact avec Enrique Murciano [qui jouait Danny Taylor]. Je parle également souvent avec Roselyn Sánchez [qui incarnait Elena Delgado]. Il y a quelques mois, je réalisais un télé film dans le Connecticut et j’avais besoin d’un chorégraphe pour une scène de salsa. J’ai tout de suite pensé à Roselyn car c’est une très bonne danseuse et qu’elle vient de Porto Rico. Je lui ai téléphoné et elle m’a recommandé quelqu’un de formidable. Elle nous a beaucoup aidés.

L’autre série dans laquelle vous êtes resté le plus longtemps est Nashville, mais le ton a changé au fil des saisons, ce qui a eu un impact sur votre personnage…

Au début, il s’agissait de parler des liens entre l’industrie musicale et le monde politique. La créatrice, Callie Khouri, avait sa vision et la chaîne en avait une autre. Ils ont tenté de trouver un équilibre durant les deux premières saisons, mais ont décidé, à partir de la saison 3, de se concentrer uniquement sur la musique. C’est pourquoi toutes les intrigues qui concernaient mon personnage et la politique ont disparu. Je suis resté un peu car Connie Britton [qui jouait Rayna Jaymes] et mon personnage avaient des enfants. Mais les scénaristes ont fini par m’envoyer en prison. Je suis quand même revenu pour réaliser un épisode.

Que retenez-vous de Santa Barbara,où vous avez décroché votre premier rôle régulier ?

Ça a été très important pour ma carrière. Un acteur débutant ne sait pas si ça va durer, donc obtenir un rôle régulier dans une série, c’est bon pour la confiance. J’ai beaucoup appris sur cette série. On tournait un épisode par jour avec parfois 70 pages de dialogues ! Mais c’était une super époque. J’ai rencontré ma femme sur cette série et, vingt-sept ans plus tard, nous sommes toujours mariés.

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