Ce vendredi 29 juillet, la justice britannique a refusé l’accès aux dernières volontés du prince Philip, s’opposant au journal britannique The Guardian, qui en avait fait la demande. Une mesure qui a pour but de protéger la « diginité » de sa femme Elizabeth II, encore sur le trône.

Un secret emporté dans la tombe… On ne saura pas qu’elles étaient les dernières volontés du prince Philip, en tout cas pas tout de suite ! Ce vendredi 29 juillet, la justice britannique a tranché en faveur de la discrétion de la famille royale d’Angleterre. Selon un article du Parisien, reprenant l’AFP, le journal The Guardian avait fait la demande pour que les médias aient accès au testament du prince Philip. Celui-ci est décédé « paisiblement » à l’âge de 99 ans, en avril 2021. Après la mort d’un membre éminent de la famille royale britannique, les conventions veulent que les dernières volontés de ce dernier soient « scellées« , rapporte Le Parisien.

C’est le cas depuis plus d’un siècle, et cette demande est toujours faite « auprès du président de la division famille de la Haute Cour de Londres« , rapporte le quotidien. Au grand dam des médias, le testament du prince Philip restera secret pour « 90 ans ». Si le journal The Guardian a souhaité contourner cette règle en demande à la justice britannique de revoir ses conventions, celle-ci a décidé de préserver la « dignité«  de sa femme Elizabeth II, en restant sur sa position annoncée en septembre dernier.

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Un bras de fer entre la Cour d’appel et The Guardian

La raison ? Des circonstances « exceptionnelles« , notamment la peur d’une « tempête médiatique« , a justifié la justice britannique, pour répondre au Guardian. De son côté, le quotidien avait contesté l’exclusion des médias devant la Cour d’appel, pointant « une ingérence grave dans le principe d’une justice transparente« . Dans un principe « d’équité« , inutile que « les médias soient informés de l’audience » révélant le testament du prince Philip, a argumenté la justice britannique.

De plus, cette réunion en huis-clos s’est tenue à « un moment extrêmement sensible pour la souveraine et sa famille, et ses intérêts n’auraient pas été protégés s’il y avait eu des audiences prolongées rapportées dans la presse« , a estimé la Cour d’appel ce vendredi 29 juillet. Secret gardé.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Action Press / Bestimage

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