Yslande Bossé et sa sœur Gileinne ont récemment appris que leurs visages servaient de visuel à la promotion de la candidature de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) comme capitale européenne de la Culture 2028. Aucune demande ne leur a cependant été adressée. « Cette image a été détournée […] ce n’est pas légal », a dénoncé Yslande Bossé, citée par Le Parisien.
Ouverture du conseil par @HerveChevreau, maire d’@epinaysurseine, @leylatemel93 élue à la culture et au patrimoine de @PlaineCommune et Danielle Tartakowsky, historienne ⚡️ #CEC2028 pic.twitter.com/FNHnKPNkdF
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Le cliché en noir et blanc montrant les sœurs en tenue de spationautes sur les toits d’une ville de nuit a servi pendant des mois aux responsables de la candidature de Périféeries 2028. La photo est apparue sur des flyers, des tasses, des cartes postales ou encore des bâches. Elle avait été prise en 2017 dans le cadre d’une campagne sur l’histoire de l’immigration. Les modèles n’ont pas été consultées pour une autre utilisation.
La photographe tout aussi mécontente
L’auteure des clichés, Delphine Chevalme, évoque quant à elle « un vol de droits d’auteur ». Choisie pour créer le logo de la candidature, elle a affirmé n’avoir donné qu’un accord oral pour l’utilisation contextualisée de l’œuvre. L’artiste a dit ignorer que le cliché constituerait l’identité visuelle de la campagne. « L’appel à projets portait bien sur un logo, une charte graphique et des produits dérivés », a pourtant assuré Juliette Bompoint, présidente de Périféeries 2028.
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