C’est une des surprises de la rentrée de France Télévisions ! Après 4 ans d’absence, Frédéric Lopez reviendra sur France 2 avec un concept proche de feue La Parenthèse inattendue. Il nous en dit plus.
Qu’est-ce qui vous a décidé à faire votre retour sur le petit écran ?
Je n’avais pas disparu de la télé, juste de la lumière ! Je suis resté producteur, notamment de Rendez-vous en terre inconnue. J’ai pratiqué et étudié la méditation en pleine conscience. Cela fait quatre ans que je ne croise pas une personne qui ne me demande ce que je fais maintenant. Et si La Parenthèse inattendue reviendra à l’antenne. Comme par un alignement de planètes, Un dimanche à la campagne sera une petite sœur de cette émission, mais au lieu d’être diffusée à 23 h sur France 2, elle sera diffusée à 15 h.
Est-ce vous qui êtes allé proposer le concept ?
Pas du tout, j’étais très bien chez moi dans les Cévennes loin de toute agitation médiatique, sans interview alors que je suis très bavard, et je n’avais pas du tout l’intention de montrer ma tête à la télé.
Que s’est-il donc passé ?
Anne Holmes (directrice des programmes de France Télévisions, ndlr) m’a retourné le cerveau. Elle est d’abord venue me voir, on a papoté, c’était très sympa mais je lui ai répété dès le départ que ce n’était pas la peine qu’elle insiste.
Comment a-t-elle réussi à vous convaincre ?
Elle est revenue à la charge. Elle m’a parlé de mes valeurs et en évoquant quelque chose d’intergénérationnel, valeur qui m’obsède, elle m’a touché au cœur. Un dimanche…, ce sera de la sincérité, de l’humanité, de l’authenticité, de l’inclusion… J’ai proposé d’en faire une sur deux, elle m’a dit que ce serait refusé. J’en ai parlé à mon équipe, des fidèles depuis mes débuts. Ils m’ont dit qu’ils étaient capables de faire en sorte de tourner deux fois deux heures d’émissions en 48 h. J’ai dit banco.
À quoi va ressembler ce Un dimanche à la campagne ?
Dans une maison, qu’on est encore en train de chercher en région parisienne, on essaiera de dévoiler des facettes de trois invités, au-delà de la légende qui les entoure. Il y aura de la profondeur et beaucoup plus de rire que dans La Parenthèse inattendue. On finalise les choses.
Le public des dimanches après-midi n’est pas le même que celui de deuxième partie de soirée. Qui allez-vous inviter ?
Pour moi, il n’y a pas trop de différence. On a toujours mélangé les générations dans La Parenthèse… L’émission aussi reflétera désormais ce mouvement d’exode vers les campagnes qui a suivi la Covid, le bonheur loin des villes que cherchent beaucoup de gens. Et le rituel du déjeuner du lendemain sera particulier.
C’est-à-dire ?
À l’époque de La Parenthèse, je devais presque chasser les invités d’une émission du déj’, pour pouvoir accueillir ceux de la suivante. Cette fois, chaque invité qui veut rester devra me présenter quelqu’un qu’il admire, pas forcément connu. Mon fils Victor et sa copine seront présents et l’émission qui s’appellera Tu vas l’adorer sera sur ma chaîne YouTube.
D’autres projets ?
Je voudrais terminer Entre mes peurs et mes rêves, ma biographie qui est un serpent de mer. J’ai un projet de fiction inspiré de faits réels en production, Quand rien n’est sûr, tout est possible. C’est l’histoire d’un homme à qui l’indicible est arrivé. Il est sauvé par l’amour, un amour interdit. Si on sait que ces deux-là s’aiment, elle perd son travail et sa famille, et lui sa raison d’exister.
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