Selon des témoignages rapportés par Le Nouveau Détective ce mercredi 20 juillet, le cimetière de Cagnac-Les-Mines n’aurait aucun secret pour Cédric Jubillar. À tel point que la « théorie du cimetière » serait désormais privilégiée par les enquêteurs pour retrouver le corps de Delphine Jubillar.

Alors que le corps de Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, demeure toujours introuvable, Le nouveau détective a levé le voile sur de troublants détails. Dans un article paru dans ses pages le mercredi 20 juillet, l’hebdomadaire consacré aux faits-divers a rapporté les liens étroits qu’aurait entretenu Cédric Jubillar, le mari de l’infirmière disparue, avec le cimetière de Cagnac-Les-Mines, la ville du Tarn où résidait le couple. Remarques suspectes, visites fréquentes, connaissance poussée des tombes… Le peintre-plaquiste, principal suspect de l’affaire – et toujours présumé innocent – aurait multiplié les allusions à ce jardin de pierres, confirmant qu’il était bien un habitué des lieux.

« Ici, il y a plein d’endroits où cacher un corps ! », se serait-il exclamé auprès d’un ami, alors qu’il arpentait les allées du cimetière en mai 2021. Une déclaration qui fait écho à celle que le Biterrois aurait prononcé deux mois plus tôt, en mars 2021, devant une amie de Delphine. Tandis que cette dernière tentait encore de retrouver la mère de famille, Cédric Jubillar lui aurait fait part de sa connaissance poussée en matière de sépulture : « Il m’a montré les joints de tombes, en me faisant un cours sur les plus récents et les plus anciens », s’est-elle souvenue. Non content d’attirer l’attention sur lui, le trentenaire, déjà peu apprécié dans la commune du Tarn, aurait ajouté une sinistre plaisanterie en demandant l’aide de la jeune femme pour ouvrir le tiroir d’un caveau : « Merci, maintenant, il y a tes empreintes avec les miennes ! »

De nombreux éléments convergent vers la « théorie du cimetière »

Pour les enquêteurs, cette remarque s’ajoute aux témoignages qui relatent les visites de Cédric Jubillar aux abords des tombes. Le suspect y promenait souvent ses chiens, et aurait même été aperçu en train de ramasser un bonnet dans un fossé. Après tout, le mari de la jeune femme n’aurait-il pas un jour souhaité l’« enterrer », promettant que « personne ne la [retrouverait] » ? C’est d’ailleurs dans cette zone isolée de la ville, que le téléphone de la victime présumée aurait borné pour la dernière fois.

Une raison de plus pour les autorités de privilégier la « théorie du cimetière », qui serait sur le point d’être fouillé. Selon des sources « bien informées » consultées par le journal, les gendarmes s’apprêtent bel et bien à sonder les caveaux, où pourrait se trouver le corps de Delphine Jubillar. Ceux-ci cibleraient alors les tombes portant des signes de manipulation récente, tel que l’état des joints. Malgré plusieurs demandes de remise en liberté, Cédric Jubillar demeure quant à lui incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses, où il se trouve depuis juin 2021.

Cédric Jubillar reste présumé innocent.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran – BFMTV

A propos de


  1. Cédric Jubillar


  2. Delphine Jubillar

Autour de

Source: Lire L’Article Complet