Dans les colonnes du Parisien, Anne-Sophie Lapix revenait sur sa tristement célèbre interview d’Edouard Philippe, au lendemain de l’annonce du premier confinement. Une interview qui lui a coûté cher et qui lui coûte encore aujourd’hui.

C’était le 17 mars 2020. Date à laquelle Anne-Sophie Lapix interrogeait Edouard Philippe, alors Premier ministre d’Emmanuel Macron, pour évoquer le confinement, les mesures prises, et les risques encourus d’avoir pris la décision « d’enfermer » les citoyens un peu tard selon certains. Une date que la journaliste n’a pas oubliée, comme la plupart des Français, et ce pour plusieurs raisons.

Pour rappel, la présentatrice se faisait tacler par les téléspectateurs pour son sourire durant l’entretien, mais aussi par Edouard Philippe, lui-même, qui n’avait pas apprécié l’une de ses questions. « Est-ce qu’on n’a pas pris du retard en voulant à tout prix maintenir le premier tour des Municipales », demandait-elle au Premier ministre qui aurait été ulcéré par la demande d’Anne-Sophie Lapix. À tel point qu’il aurait lâché en off, selon nos confrères de Télérama : « Si elle avait été en face de moi, je lui aurais mis ma main dans la figure ».

L’interview qui lui coûte encore aujourd’hui

Plusieurs semaines après son interview, la journaliste avait même dû fermer son compte Twitter à cause de la haine des internautes. « J’ai reçu un torrent de bouses sur les réseaux sociaux […] Dans ces conditions, c’est compliqué de couper son interlocuteur. On se sent un peu coincé », avouait celle qui ne va pas interroger le Président de la République le 14 juillet prochain, à l’époque au Parisien, avant d’indiquer qu’avec le décalage du son, « ce n’est jamais un exercice facile, ni pour l’un ni pour l’autre ».

Qu’en est-il aujourd’hui ? Anne-Sophie Lapix en souffre-t-elle encore ? Est-elle toujours victime de haine sur les réseaux sociaux à cause de son entretien avec Edouard Philippe ? Elle donnait justement la réponse, une fois encore, au Parisien. « Cette interview m’a coûté un peu cher », reconnaît la présentatrice du JT avant d’ajouter : « plein de gens l’ont mal vécue, estimant que ce n’était pas le bon ton. Pour ma défense, je n’avais pas de retour, donc je ne me voyais pas. Peut-être que je ferais cette interview différemment aujourd’hui, mais je poserais les mêmes questions ». Malgré la période compliquée qui en a découlé, la journaliste ne changerait donc rien à sa façon de procéder.

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R.F

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