Pendant plus de trente ans, François Mitterrand a entretenu une liaison amoureuse secrète avec Anne Pingeot. Une aventure extraconjugale qui a débuté à l’été 1963…
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Les amourettes d’été sont monnaie courante dans la vie. Même dans celles de ceux qui ont été présidents. À commencer par François Mitterrand qui, par le passé, a eu un coup de foudre pour Anne Pingeot, la fille de son ami Pierre Pingeot. En effet, comme précisé dans le documentaire François Mitterrand & Anne Pingeot, fragments d’une passion amoureuse, réalisé par Yves Gaillard et Hugues Nancy, l’ancien président de la République est tombé amoureux à l’été 1963, alors qu’il était encore marié à Danielle Mitterrand.
Lors des faits, le couple entre François et Danielle Mitterrand battait de l’aile et les deux époux faisaient alors chambre à part. Une situation qui, mêlée à une crise existentielle, à mener François Mitterrand à une terrible dépression. Seulement, lors d’une soirée d’été, ce dernier a fait la connaissance d’Anne Pingeot. Et dès ce jour-là, les deux protagonistes ne se sont plus quittés. Tous deux s’écrivaient régulièrement et se voyaient dans le plus grand secret. Mais au bout d’un an de promenades amicales, l’homme de 47 ans (à l’époque) n’a pas su contenir ses émotions et lui a déclaré sa flamme. Mais après plusieurs demandes, ce n’est qu’à l’été 1965 qu’Anne Pingeot a enfin accepté de s’engager avec celui qui, plus tard, est devenu président et père de sa fille Mazarine, née en 1974.
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François Mitterrand : ce stratagème pour garder Anne Pingeot dans sa vie
Toujours dans le documentaire d’Yves Gaillard et Hugues Nancy, ces derniers ont révélé qu’en 1970, Anne Pingeot avait rapidement compris que François Mitterrand comptait vivre avec son épouse dans sa maison des Landes. C’est pourquoi elle a ensuite fini par le quitter et l’a « menacé d’accepter une demande en mariage d’un jeune homme de bonne famille« .
Une menace que François Mitterrand n’avait pas prise au sérieux puisqu’il a continué à lui envoyer des lettres d’amour. Notamment au mois de juillet 1970, où il lui avait adressé un « magnifique » courrier « de plus de quinze pages« , dans lequel il avait reconnu que « cette maison [lui] a fait mal parce qu’[il] lui a fait mal ». « Je n’ai plus de pays si tu es loin de moi« , lui avait-il écrit, en vue de la reconquérir. Un objectif qu’il a réussi à atteindre puisqu’Anne Pingeot ne l’a plus jamais quitté.
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
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