L’interview de Kewsong Lee, le co-PDG du fonds d’investissement Carlyle Group, n’a pas échappé à Taylor Swift. L’entreprise est l’un des fonds qui a permis à Scooter Braun de prendre possession de son ancien label et donc des droits sur ses six premiers albums, ce dont le professionnel de l’investissement privé s’est
félicité. L’interprète de Shake It Off leur a fait à tous une réponse cinglante sur la scène des Billboard Women in Music Awards.

« Ce changement m’affecte et peut faire du mal à toute notre industrie musicale. C’est important d’en parler car les investisseurs privés achètent notre musique comme si c’était de l’immobilier ou comme si c’était une app, une ligne de chaussures », a déclaré la star, furieuse, alors qu’elle recevait le prix de Femme de la décennie.

« Ça m’est arrivé, sans mon accord, sans être consultée, sans y consentir.

L’artiste a aussi dénoncé le procédé d’acquisition de ses droits, qui s’est fait dans son dos, selon elle. « C’est arrivé, sans mon accord, sans que je sois consultée, sans que je puisse y consentir. Quand on m’a refusé l’occasion d’acheter ma musique, tout mon catalogue a été vendu à Ithaca Holdings dans un contrat qui a été financé par la famille Soros, 23 Capital et le groupe Carlyle. Mais jusqu’à présent, aucun de ces investisseurs ne m’a contactée. Scooter ne m’a jamais contactée ou n’a jamais contacté mon équipe pour discuter de la vente. Tout cela parce que je suis à peu près sûre qu’il savait ce que j’allais en penser », a ajouté Taylor Swift.

Le fond du problème, selon la star texane, réside dans « le privilège masculin toxique » de l’industrie du disque. « (Scooter Braun) a cru qu’il pouvait « m’acheter », mais évidemment, je ne vais pas me laisser faire », a menacé Taylor Swift, qui avait déjà promis de réenregistrer ses six premiers albums.

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