Le couperet devrait tomber dans la journée de ce lundi 4 juillet selon Le Parisien. À quelques heures du remaniement, certains ministres paniquent. « C’est trop calme, je flippe », confie ainsi l’un d’entre eux.

A propos de


  1. Elisabeth Borne


  2. Emmanuel Macron


  3. Damien Abad

Dans un autre contexte, la réplique serait culte. Mais ce lundi 4 juillet, elle exprime plutôt une véritable inquiétude. « C’est trop calme, je flippe », confie un ministre au Parisien à quelques heures du remaniement. Il devrait être dévoilé ce lundi 4 juillet. Deux semaines après les élections législatives et à trois jours de la déclaration de politique générale à l’Assemblée, Élisabeth Borne devrait ainsi commencer à gouverner. On sait déjà qu’Amélie de Montchalin (Transition énergétique), Brigitte Bourguignon (Santé) et Justine Bénin (Mer), battues aux législatives partiront, tel que le prévoit la règle édictée par Emmanuel Macron. Yaël Braun-Pivet (Outre-Mer), première femme à s’asseoir au perchoir, doit également être remplacée.

L’exécutif cherche à rallier de nouveaux ministres en dehors de son camp afin de bouleverser le rapport de force de l’Assemblée nationale. Or, tous les adversaires politiques ne sont pas prêts à se laisser convaincre. « Le président essuie des refus directs. Clairement, le job ne fait plus rêver. Il y a un gros problème d’attractivité », admet un proche de l’Élysée. Néanmoins, quelques politiques en rêvent et restent candidats à la nomination. À commencer par Catherine Vautrin, un temps pressenti pour Matignon avant la nomination de l’actuelle Première ministre ou encore Jean Rottner, le président de la région Grand Est. Même Arnaud Montebourg attendait son appel ce week-end.

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Quid du dossier Damien Abad ?

Devenu problématique pour le gouvernement au lendemain de sa nomination le 20 mai, Damien Abad est accusé deux viols par deux femmes. L’une d’entre elles a porté plainte récemment. Le parquet de Paris a ouvert une enquête. Poussé vers la porte par plusieurs cadres de la Macronie, le député de l’Ain refuse de démissionner et clame son innocence. En annonçant le nouveau gouvernement, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne devront trancher sur le cas du ministre des ministres des Solidarités. La question est régulièrement soulevée : un ministre doit-il changer dès lors qu’il est inculpé par voie de presse ? Le cas échéant, la situation pourrait devenir complexe pour l’exécutif. D’autres membres du gouvernement, dont Chrysoula Zacharopoulou, sont également accusés de viols ou d’agressions sexuelles.

Crédits photos : Zuma Press/Bestimage

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