Ce dimanche 3 juillet, Jamel Debbouze se livrait à cœur ouvert à Audrey Crespo-Mara dans "Sept à Huit". Le compagnon de Mélissa Theuriau en a profité pour dire ce qu’il pensait vraiment de la France et ses compatriotes.
Une semaine après Diam’s, de nombreux téléspectateurs attendaient l’interview de Jamel Debbouze dans Sept à Huit. En répondant aux questions d’Audrey Crespo-Mara, celui qui vient de célébrer les dix ans du Marrakech du Rire se confiait sans fard sur sa vie de famille, le choix du prénom de ses enfants si commenté (Léon et Lila : ndlr), mais aussi sur la France, ce pays qu’il aime tant et qui ne le lui rend pas toujours. Malgré certains moments difficiles dans sa vie, l’humoriste aime la France plus que tout et le prouvait une nouvelle fois ce dimanche 3 juillet.
« Moi je suis profondément Français, corps et âme ! », assure-t-il d’emblée avant que la journaliste n’en vienne au sujet qui suscite le plus le débat : « Le choix des prénoms de vos enfants, certains l’ont vu comme une preuve d’assimilation et d’autres comme une trahison. Vous le comprenez ça ? ». Jamel Debbouze l’assure, il comprend totalement que certains le prennent comme une « trahison » mais cela ne serait autre que le résultat de l’opinion publique : « je comprends qu’elle a (l’opinion publique : ndlr) son avis et qu’elle dit ce qu’elle veut quand elle veut, au moment où elle doit le dire ». Toutefois, « quand d’autres en font le commerce » pour « nous diviser ou pour nous monter les uns contre les autres », le compagnon de Mélissa Theuriau trouve cela « ridicule… Je ne rentre pas là-dedans du tout ».
« Je suis né en France, je suis Français »
Dans la suite de l’entretien Audrey Crespo-Mara a souhaité savoir si celui dont on lui dit souvent qu’il est « plus marrant à la télévision » avait l’impression que le pays avançait, notamment au sujet des prénoms. « J’ai l’impression qu’on progresse. C’est très très lent, très subtil, mais on progresse ». Mais une fois de plus, il en revenait aux personnes souvent malintentionnées qui font le commerce des mauvaises choses. « Après j’ai l’impression qu’on fait le commerce de tout ce qui n’avance pas et tout ce qui ne progresse pas. Et nous opposer fait vendre. Les dernières présidentielles on avait l’impression qu’un Français sur deux était raciste parce qu’ils ont voté Le Pen », regrette-t-il.
Malgré tout, Jamel Debbouze l’assure et se montre optimiste. « Mais moi je suis sûr que la France n’est pas raciste. C’était plus un vote de misère, une plainte contre Macron. Je ne veux pas croire que la France soit raciste. Ca m’est impossible de penser ça. J’ai fait 25 fois le tour de la France et j’ai joué partout, je connais mon pays », a-t-il tenté de se rassurer.
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R.F
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